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Déjà bien fatiguée
lire écrire un peu __ plonger
dans les méandres de la poésie
partager avec l'écran froid émotions noctambules
Un poème instinctivement choisi
parle d'étoiles à l'aube
d'une montagne hostile sous le froid et la neige
Dehors la pluie le vent immobilisés
lune à peine voilée __ drapée
d'une aura d'opaline orangée
Vega étincelle de mille feux
L'hiver raidit le corps qui crie
écrire écrire dos meurtri
Soudain surgi de l'ombre je te vois
tu es là près de moi
sourire timide deviné
tes yeux si doux
Bonne nuit je t'aime
Ô caresser tes lèvres frôler tes doigts
Heures propices de ma vie à cet instant complices
Quand le soleil ferme la Nuit
sensuels les mots dessinent la tendresse
Amour et monde en liesse
Dans la pénombre du jour naissant __ recroquevillée
vent en rafales dehors dedans flammes brûlantes
réfugiée auprès de l'âtre crépitant
enveloppée d'un lourd engourdissement
Je songe __ Fil si rouge parfois si noir
fil magique déroulé de toi à moi
L'aurais-je imaginé tissé avec les fibres de mon coeur ?
Frapper aux vitres du Ciel comme
frappent mes doigts sur le clavier ___ sempiternel et mécanique
Interroger le Cosmos infini si proche
Lune à portée de mes paumes
Quand le ciel épouse la terre
lune empreinte de Vie et pourtant
pâles lueurs du Soleil
La Nuit noire a avalé les arbres engloutis de ténèbres
lugubres hululent les hiboux
En l'absence de dieux et de croyances
façonner seule le cours de l'amour les rives de la vie de la mort
Quand le Ciel est vide
mon âme se nourrit de Toi __ là-haut
mon étoile aux boucles blondes
Mon souffle ma respiration
je les puise en Toi __ ici-bas
tes yeux mélancoliques ta mer turquoise
pour moi incommensurable force
fruban
23 décembre 2014
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in, Chorégraphie de cendres (ene), 2017