Au zénith un Soleil en gloire
Eblouit et miroite de vert et d'argent
L'Océan sauvage qui roule et dresse et brise
les barres d'écume enneigée
fracassées en des plaintes rugissantes
Vers l'horizon infini mon coeur voyage
Il me revient un éclat de rire
Des mots murmurés
Parfois en suspens
A l'orée de la nuit lorsque les paupières se font lourdes
et le silence cocon protecteur
Que nos coeurs laissent éclore
Les émotions les désirs les regrets et
Qu'éclate
La douleur restée secrète
Je sais les frémissements les impatiences les appels
Je sais les âmes soeurs
Je sais le carcan des brumes
Je sais les nuages amoncelés
Je sais les traces de ta voix égrenées sur le sable fripé...
J'entends
le feu qui nous brûle et les étincelles
qui retombent
Cendres froides
Je vois l'Ile lointaine
Son corps de sirène
Ses parfums de reine
Je vois ta peine
Je vois l'exil qui te fige t'immobilise te paralyse
Ce matin le vent abat ses rafales
Des embruns s'envolent et
sur mes lèvres
déposent tes baisers de sel
Puis repartent en écho
Là-bas
Sur une terre étrangère
Je crois
entendre tes éclats de rire
Je crois
sentir la caresse triste de tes yeux
Je crois
poser mes doigts timides et amoureux
Sur tes boucles folles
Je crois
qu'elles s'envolent
à travers les brouillards de brume...
La passion de la Vie est en toi
Ô que ta quille éclate
Que les vents te poussent vers des rives joyeuses
Que ton sang fouette tes désirs
Tu existes tu es vivant
Tu existes je suis heureuse
Tu existes en moi
Tu existes en toi
C'est écrit
Sur le sable mouillé
Sur les embruns nacrés
Sur les ailes des goélands
Sur les nuages au firmament
Tu existes
Le sais-tu...
© F.R
le 30 avril 2012
extrait de "L'Âme des marées"
recueil paru en octobre 2014
éditions épingle à nourrice
Tous droits réservés
Protégé par copyright
Eblouit et miroite de vert et d'argent
L'Océan sauvage qui roule et dresse et brise
les barres d'écume enneigée
fracassées en des plaintes rugissantes
Vers l'horizon infini mon coeur voyage
Il me revient un éclat de rire
Des mots murmurés
Parfois en suspens
A l'orée de la nuit lorsque les paupières se font lourdes
et le silence cocon protecteur
Que nos coeurs laissent éclore
Les émotions les désirs les regrets et
Qu'éclate
La douleur restée secrète
Je sais les frémissements les impatiences les appels
Je sais les âmes soeurs
Je sais le carcan des brumes
Je sais les nuages amoncelés
Je sais les traces de ta voix égrenées sur le sable fripé...
J'entends
le feu qui nous brûle et les étincelles
qui retombent
Cendres froides
Je vois l'Ile lointaine
Son corps de sirène
Ses parfums de reine
Je vois ta peine
Je vois l'exil qui te fige t'immobilise te paralyse
Ce matin le vent abat ses rafales
Des embruns s'envolent et
sur mes lèvres
déposent tes baisers de sel
Puis repartent en écho
Là-bas
Sur une terre étrangère
Je crois
entendre tes éclats de rire
Je crois
sentir la caresse triste de tes yeux
Je crois
poser mes doigts timides et amoureux
Sur tes boucles folles
Je crois
qu'elles s'envolent
à travers les brouillards de brume...
La passion de la Vie est en toi
Ô que ta quille éclate
Que les vents te poussent vers des rives joyeuses
Que ton sang fouette tes désirs
Tu existes tu es vivant
Tu existes je suis heureuse
Tu existes en moi
Tu existes en toi
C'est écrit
Sur le sable mouillé
Sur les embruns nacrés
Sur les ailes des goélands
Sur les nuages au firmament
Tu existes
Le sais-tu...
© F.R
le 30 avril 2012
extrait de "L'Âme des marées"
recueil paru en octobre 2014
éditions épingle à nourrice
Tous droits réservés
Protégé par copyright
crédit photo FR |
L"amour de l'Autre dans sa plus simple et poétique expression ( "poeïn"au sens de la re-création de l'Autre pour qu'il existe)
RépondreSupprimerCristian
"je sais les traces de la voix égrenées sur le sable fripé" Cette voix aimée de l'autre existe en toi Françoise et qu'il est beau le mystère! Irène
RépondreSupprimerUne métamorphose de papillons d’écumes appelle la vie à exister ! Quel trésor insoupçonné ! Pourtant tu le sais, tu le vis, tu l’écris… sur le sable mouillé , Sur les embruns nacrés, Sur les ailes des goélands, sur les nuages des firmaments… l’Amour te chante sa respiration ma chère Françoise . MFZ
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires si justes, si vrais, qui me font vraiment plaisir ! Dans ce poème, j'ai essayé de dire l'Amour dans ce qu'il a de plus pur, de plus beau... Etre heureux que l'Autre existe, indépendamment de tout, malgré.....Et ce sentiment étrange, mystérieux de sa présence
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