aura de nuages Voilée
Le coeur voudrait chanter
la saveur pétillante du chèvrefeuille
Les yeux voyagent
de note en note Au-delà
de la voûte sombre et profonde que déploie
le Ciel étoilé
Tu as beaucoup écrit
beaucoup lu
beaucoup ri beaucoup trop pleuré Et
si mal aimé
Tu cherches un autre regard
il te sourit tu l'accroches il a fui ...
Et tourne tourne sarabande folle
ta Vie
Allongé ton corps crie Trop d'oubli
quand la nuit clôt tes paupières
tu te lèves et tu erres Tu espères
son visage
derrière le feuillage tremblant
agité sous le vent
Hier encore une silhouette
un homme au détour de la ruelle Juste
une chimère
Fenêtre ouverte sur l'ombre
un souffle caresse ta peau nue
sa main dessine tes contours
s'attarde si tendre
sur ta gorge offerte Fugitive étreinte
seul t'accompagne espiègle
un clin d'oeil
de vers luisants
Chaleur lourde et sourde de l'orage
volets clos obscurité veloutée
moiteur de ta peau
sensuels tes doigts frémissent
enflamment le piano
sempiternelle ritournelle
comme appel
Joue encore pour moi
Ne me quitte pas
©F.R
le 30 juillet 2013
extrait du recueil "L'Âme des marées" paru en octobre 2014
Ed épingle à nourrice éditions
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