Nouka
Ne crois surtout pas que je t’oublie
Tu m’accompagnes chaque jour
Depuis ce sept avril qui t’enleva
Partie pour un soin tu devais revenir
Toute froide à ton retour
Un cri puis des larmes
Pourquoi toi ?
Nous avions passé presque quinze années
Ensemble fidèles compagnes
Instants de jeux de joies ___ de tristesse parfois
Je pense à toi
Souvent
Je revois ton regard confiant ___ inquiet aussi
Tu semblais me dire Pourquoi tant de chagrin ?
Qu’as-tu toi que j’aime ? Dis-moi
Alors tu posais ta truffe sur mes genoux
Ma main caressait tes poils si noirs si doux
Tes yeux savaient parler mieux que nos mots
Je pense à toi
Souvent
Je souris te revoyant dans la neige
Tu étais déguisée en dalmatien inversé
Flocons blancs sur ta robe brune
Tu te roulais dans la poudreuse et revenais enfarinée
Joyeuse de telles facéties mimées _ Ô combien!
Et nous de rire aux éclats enfants redevenus
Tu te souviens ?
Tu penses à nous ?
Souvent
Me reviennent nos escapades océaniques
Le sable les trous que tu creusais
Et nous jusqu’aux cheveux éclaboussés
Folle tu galopais t’arrêtais net
Au bord des vagues _____ j’y vais je recule
Tentée et méfiante tu grimpais sur les rochers
Je pense à toi
Souvent
Des empreintes des repères de Toi
Partout dans notre maison dans le jardin
Partout présente bien vivante
Eternelle dans nos coeurs aimants
© fruban
© Photos Françoise et Jean-fran