lundi 3 février 2020

Angélique Ionatos, Les rêves prendront leur revanche



Angélique Ionatos/DR

Par Cyril Fussy



Mediapart a diffusé mercredi soir "Et les rêves prendront leur revanche", un hommage musical et poétique à la Grèce, avec Angélique Ionatos. Le spectacle est à retrouver en intégralité ici.






Le site d’informations créé en 2008 par Edwy Plenel Médiapart innove et a décidé d’offrir à ses lecteurs internautes, et plus largement aux publics français, grec et de toute l’Europe un spectacle inédit en solidarité avec la Grèce.

Le concert en direct de la chanteuse grecque Angélique Ionatos sera à suivre sur Internet le mercredi 13 juin 2012 à partir de 21H00 à l’adresse mediapart.fr. 


Le contexte de crise économique et politique de l’Europe n’a pas épargné la Grèce qui vit une des périodes les plus sombre de son histoire. C’est en hommage aux Grecs, à la résistance grecque et à ce pays bien malmené par l’Europe qu’Angélique Ionatos, a construit ce nouveau spectacle fait de poèmes des grands poètes grecs contemporains et de chants.

Angélique Ionatos sera accompagnée par deux jeunes musiciens, Katerina Fotinaki (guitare et voix) et Gaspar Claus (violoncelle) pour ce spectacle inédit dédié à l’espoir des peuples. Le poète grec Odysseas Elýtis a été prix Nobel de littérature en 1979 avec le recueil « Et les rêves prendront leur revanche ». Les adaptations d’Angélique Ionatos ont révélé des titres tels que: Marie des Brumes, Le Monogramme ou Parole de juillet.

Rendez-vous est pris le 13 juin à 21H00 sur mediapart.fr pour suivre gratuitement ce grand concert.





François Cheng,, entretiens




photo du Net


Interviewé lors de La Grande Librairie







 


Elu à l'Académie française en 2002       ICI



"Né le 30 août 1929, en Chine, François Cheng est issu d’une famille de lettrés et d'universitaires — ses parents comptaient parmi les premiers étudiants boursiers envoyés aux États-Unis. Études secondaires à Chongqing de 1937 à 1945. La guerre terminée, la Chine sombre peu après dans la guerre civile qui jeta la jeunesse dans le désarroi ou la révolte. Après un temps d'errements, il entre à l'Université de Nankin.

Début 1948, son père participe, en tant que spécialiste des sciences de l'éducation, à la fondation de l'UNESCO, grâce à laquelle il peut venir en France. Il se consacra à l'étude de la langue et de la littérature françaises. Il dut cependant traverser une assez longue période d'adaptation marquée par le dénuement et la solitude avant d'obtenir en 1960 un emploi stable au Centre de linguistique chinoise (devenu plus tard le Centre de recherches linguistiques sur l'Asie orientale à l'École des hautes études en sciences sociales). Parallèlement à son travail, il s'est employé à traduire les grands poètes français en chinois et à rédiger sa thèse de doctorat.

En 1969, il a été chargé d'un cours à l'Université de Paris VII. À partir de là, il mènera de front l'enseignement et une création personnelle. Il sera naturalisé français en 1971. En 1974, il devient maître de conférences, puis professeur à l'Institut national des langues et civilisations orientales, tandis que ses travaux se composent de traductions des poètes français en chinois et des poètes chinois en français, d'essais sur la pensée et l'esthétique chinoises, de monographies consacrées à l'art chinois, de recueils de poésies, de romans et d'un album de ses propres calligraphies.

Il se verra attribuer le prix André Malraux pour Shitao, la saveur du monde, le prix Roger Caillois pour ses essais et son recueil de poèmes Double chant, le prix Femina pour son roman Le Dit de Tianyi et le Grand prix de la Francophonie pour l'ensemble de son œuvre. Docteur honoris causa de l’université de Bergame (Italie) et de l’Institut catholique de Paris (2007).

Il a été élu à l'Académie française, le 13 juin 2002, au fauteuil de Jacques de Bourbon Busset (34e fauteuil), et reçu le 19 juin 2003 par Pierre-Jean Rémy. "

sur le site de l'Académie