samedi 7 avril 2018

Higelin, Philharmonie de Paris




Concert de 2015 disponible pendant un mois (mai 2018)

Le visionner ICI 










Higelin à la Philharmonie de Paris


Mise à jour, le 6 avril 2018, suite au décès de Jacques Higelin (1940-2018).
Arte Concert rediffuse Higelin philharmonique, jusqu'au 6 mai 2018.
Alors, je vous souhaite de passer un excellent moment avec Higelin que nous écouterons encore et toujours ! Les poètes, les artistes, jamais ne meurent.
Malheureusement, il m'est impossible d'intégrer le concert, il vous faudra donc cliquer sur les liens (en bleu) pour visualiser.
C'est tout en bas de la page. FR






Higelin Symphonique


La Philharmonie de Paris fête Jacques Higelin ! Un événement qui célèbre les cinquante ans de carrière du musicien. Ce demi-siècle a permis à Jacques Higelin de s'essayer au rock, à la soul, au jazz... et même de jouer la comédie. Au cours de cette carrière éclectique, Higelin a pourtant toujours su rester fidèle à lui-même. Dans chacun des vingt albums qui ont égrainé son oeuvre, on retrouve le même aspect fantasque, la même impression d'intimité. Ce demi-siècle a notamment été marqué par l'album BBH 75, publié en 1974 et qui vaut à Jacques Higelin sa réputation de pionner du rock français.

Pour ce concert "Higelin symphonique", Jacques Higelin et cinq solistes - Dominique Mahut, Christopher Board, Alice Botté, Arnaud Dieterlen et Zaf - s'associent à l'Orchestre National d'Ile-de-France. Ensemble, ils revisitent les compositions les plus emblématiques du répertoire de Jacques Higelin grâce à des arrangements signés Bruno Fontaine. Un anniversaire en grande pompe donc ! De quoi patienter avant la sortie d'un nouvel album prévu pour 2016...

Photo © Guillaume Laurent



http://live.philharmoniedeparis.fr/embed/1042324/jacques-higelin.html




Désolée, le replay intégral ne se trouve plus.... un jour, qui sait ?


Malheureusement, ce jour est arrivé, le 6 avril 2018, puisque Jacques Higelin vient de nous quitter.

Arte Concert rediffuse Higelin philharmonique jusqu'au 6 mai 2018.


En hommage à Jacques Higelin - décédé le 6 avril 2018 - nous vous proposons de redécouvrir le concert "Higelin Symphonique". Une soirée durant laquelle cette grande figure du rock français réinterprétait ses plus grand succès aux côtés d'un orchestre symphonique. (Arte)

Higelin philharmonique




https://www.arte.tv/fr/videos/063875-000-A/higelin-symphonique-a-la-philharmonie-de-paris/


ou ICI








mardi 3 avril 2018

L'Homme Coquillage, d'Asli Erdogan




Asli Erdogan en juin 2005 à Saint-Malo © Getty / Ulf Andersen



"Elle est auteure, journaliste et poète. Son œuvre est saluée et traduite dans le monde entier. En liberté conditionnelle depuis plus d'un an, elle encourt la prison a perpétuité pour délit d’opinion et destruction de l’unité de l’état turc. Asli Erdogan est l'invitée d'Augustin Trapenard.

Son premier roman, L'homme coquillage,  écrit il y a plus de vingt-cinq ans, vient de paraître en France dans une belle traduction de Julien Lapeyre de Cabanes. L’histoire d’une jeune femme étrangère à son propre désir et qui, lors d’un séjour aux Caraïbes, va progressivement s’ouvrir aux autres et se révéler à elle même."

(sur France Inter, émission Boomerang)








Augustin Trapenard, France Inter



L'Homme Coquillage








J'ai lu une centaine de pages de ce livre qui me happe. Le premier écrit par Asli Erdogan (1998), le dernier traduit en Français (Actes Sud, 2018).


"Une jeune chercheuse en physique nucléaire est invitée dans le cadre d'un séminaire sur l'île de Sainte-Croix, aux Caraïbes. Très rapidement cette jeune Turque choisit d'échapper à ce groupe étriqué rassemblé dans un hôtel de luxe, afin d'explorer les alentours en errant sur les plages encore sauvages et totalement désertes. Ainsi va-t-elle croiser le chemin de l'Homme Coquillage, un être au physique rugueux, presque effrayant, mais dont les cicatrices l'attirent immédiatement.
Une histoire d'amour se dessine, émaillée d'impossibilités et dans l'ambiguïté d'une attirance pour un être inscrit dans la nature et la violence." (...)

(extrait de la quatrième de couverture)


"Vain effort que celui de vouloir mettre en mots ces moments passés sur une île au milieu de l'océan. Je ne pouvais que les vivre intensément et les intérioriser. Alors je me mis à danser. Je dansai sur le sable mouillé, sous les torrents de la pluie tropicale. Figures de ballet, incontrôlées, qui exaltaient les gestes quotidiens, marcher, courir puis s'arrêter. J'essayai d'attraper le vent dans mes cheveux, dans mes mains, je tournai en me balançant comme un arbre dans l'ouragan, je me refermai sur moi-même comme un coquillage, je tombai à genoux face à l'océan comme en prière aux pieds d'un dieu. Dansant pour la dernière fois, je réappris à danser, telle une ballerine découvrant qu'il existe une danse plus importante que le ballet, celle de sa propre vie."  p 98






à suivre.... sans doute en reparlerai-je. FR