Autour de "L'Âme des marées"


photo Cristina Castello
Cristina Castello, grande poète et journaliste argentine, vit actuellement entre la France et l'Argentine. Nous nous connaissons maintenant depuis plusieurs années, et son oeuvre poétique - « Soif », « Orage », « Ombre », "Le Chant des sirènes" - m'accompagne très souvent. Nous sommes devenues amies en poésie, amies et soeurs de coeur. Lorsque j'ai choisi l'expression poétique, c'est Cristina qui m' a encouragée, soutenue, donné l'élan nécessaire. Je lui dois beaucoup si « L'Âme des marées » a vu le jour en octobre 2014.
Nous avons en commun l'amour de la Beauté, de la Justice, de l'Art sous toutes ses formes. La Poésie « como un arma cargada de futuro » / « la poésie comme une arme chargée de futur » (Gabriel Celaya).
Aujourd'hui, Cristina me fait l'honneur et le grand bonheur d'écrire pour moi cet article si beau que je l'ai lu les larmes aux yeux.
Gracias Cristina !
Françoise Ruban




Sur le blog de Cristina Castello


«L’Âme des marées », de Françoise Ruban

Défi à l’Infini


« Monte la voile du courage/ Hissons-la sans hésiter/
Demain nous saurons pourquoi/ Quand nous aurons triomphé »
Paul Éluard


Dans «L’âme des marées», Françoise Ruban se fonde en Poésie et – de là -, met l'Infini au défi de dévaster l'horreur.
La voix de l'auteure est une fureur douce et puissante, qui nous jette un gant au visage et nous pousse à l'Amour.
¿Y a-t-il 36 poèmes ou est-ce –du début à la fin- un seul grand poème?
Ce sont 36 poèmes et un seul: une invocation à l'Éternité.
Entre les strophes peuvent danser les magnolias ou un piano; Chopin, Lorca, Neruda ou Desnos; les cauchemars, la rébellion ou la pertinence de l'aube; l'épouvante devant l'horreur du monde, ou le silence tissé comme un mot. Et toujours l'océan.
Tout peut danser et tout danse, harmonique, dans les flux et reflux mais en tous, Fabrice est omniprésent.
Fabrice, dont le premier nid fut le ventre de notre poète; Fabrice, dans « l'Étoile la plus lumineuse de toutes » depuis 2009 :


«De ses parents on hérite qualités ou défauts
   Certaines valeurs parfois
...Mon cœur me dit
   Que j’hérite de toi
   Mon fils
   Depuis qu’un hiver glacé t’a emmené loin
                      là-bas… là-haut…»


La beauté des vers de Françoise ne cède à aucune facilité, ne fait pas de concessions, et ne se donne pas pour vaincue devant la mort; même si Thanatos guette, accable, harcèle:


«— J’y vois des taches de sang
Ma pensée mélancolique vire au cauchemar
ILS ont assassiné à Gaza
ILS ont assassiné en Grèce
Inlassablement se déroule le film de tant de mises à mort»

Plus que la nostalgie du fils éteint pour ce monde, le verbe de Françoise laisse des traces; également et plus encore: comme celles des ondulations de ces bigoudis qu'on a ôtés. Et il laisse le sillon de la douleur, permanent.
Mais même dans «la Nuit des ténèbres/ la Nuit glacée», vit le cœur de l'Amour.

«L’âme des marées», contient la totalité de l'univers rubanien :
On aime tout ce qui est Beau ou l'on n'aime rien; et ce "tout" inclut le silence:
«De ma chambre écrin de ma folie
dansent sur la pointe des pieds des notes amies
             Nocturne de Chopin Adagio de Mozart
             Puis
             Le silence
                         la Solitude»
Silence. Comme celui de Rimbaud, quand, à dix-huit ans, il acheva Une saison en enfer; comme celui de Hölderlin entre un poème et un autre. Silence, comme celui d'un adagio dans le désert. Silence, également, synthèse de contraires – d'Éros et de Thanatos – et qui est, en outre, un instant d'Éternité, car toujours «meurent et s’allument les étoiles». Comme la Vie, pleine de Grâce.



Cristina Castello
Traduction du castillan : Denise Peyroche


« L’âme des marées »    http://editozap.jimdo.com/livres/
Françoise Ruban
 Éditions « Épingle à nourrice »
ISBN: 979-2. 919521-26-5
15 €
Octobre 2014




«El alma de las mareas», de Françoise Ruban
Desafío al Infinito


Alza la vela el coraje/ Icémosla sin vacilar/
Mañana sabremos por qué/ cuando alcancemos la victoria"
Paul Éluard

En «El alma de las mareas» («L’âme des marées»)/, Françoise Ruban se funda en Poesía y -desde allí-, reta al Infinito a devastar el horror.
La voz de la autora es un furor dulce y potente, que nos arroja el guante y nos desafía al Amor.
¿Son 36 poemas o es –del principio al fin- un gran poema?
Son 36 y es uno: una invocación a la Eternidad.
Pueden, entre las estrofas, danzar las magnolias o un piano; Chopin, Lorca, Neruda o Desnos; las pesadillas, la rebeldía o la pertinacia del alba; el espanto ante el horror del mundo, o el silencio tejido como una palabra. Y siempre el océano.
Todo puede danzar y todo danza, armónico, en las mareas; pero es  Fabrice la omnipresencia en todas.
Fabrice, cuyo nido primero fue el vientre de nuestra poeta; Fabrice, desde 2009 en la
«Estrella, la más luminosa de todas»:
«De los padres heredamos cualidades y defectos
  Ciertos valores, a veces
...Mi corazón me dice
  Que yo heredo de vos
  Mi hijo
  Desde que un invierno helado te llevó lejos
                     allá… arriba…»

La belleza de los versos de FR no se rinde a ninguna facilidad, no hace concesiones, ni se vence ante la muerte; aunque Tánatos aceche, agobie, hostigue:
«— Veo manchas de sangre
Mi pensamiento melancólico se vuelve pesadilla
Asesinaron en Gaza
Asesinaron en Grecia
Incansablemente se celebra la película de tantas muertes»
Más que nostalgia por el hijo clausurado para este mundo, el verbo de Françoise tiene huellas; también y aún: como las de las caricias a aquellos rulos que ya no están. Y  tiene  el surco del dolor, perpetuo.
Aún en  «la Noche de las tinieblas/la Noche helada», vive el  corazón del Amor.

«El alma de las mareas»,  alberga la totalidad del universo rubadiano: Pero se ama todo lo Bello o no se ama nada; y este «todo» incluye el silencio:


"En mi cuarto estuche de mi locura
Bailan de puntillas las notas amigas
Nocturno de Chopin Adagio de Mozart 
Luego 
El Silencio
La Soledad"
       

Silencio. Como el de Rimbaud, cuando a sus dieciocho terminó Una temporada en el infierno;  como el de Hölderlin, entre poema y poema. Silencio, como el de un adagio en el desierto. Silencio, también, síntesis de contrarios –de Eros y Tánatos- y que es, además,  un instante de Eternidad, porque siempre «mueren y se encienden las estrellas». Como la Vida, llena de Gracia.

Cristina Castello
(texto y traducción de los extractos de poemas)

« L’âme des marées »
Françoise Ruban
Éditions « Épingle à nourrice »
ISBN: 979-2. 919521-26-5
15 €
Octobre 2014




photo Cristina Castello
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Lorsque Robert Desnos écrit : «  Ce cœur qui ne battait qu’au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit », Françoise Ruban dessine en résonance « L’histoire des Hommes dans le flux et le reflux des marées océanes ».
Ils ont en commun le bruit de la mer à l’assaut des falaises, un engagement sans faille pour la Liberté, l’Honneur des poètes, la mise à nu et l’écoute de leurs cœurs.

En vers libres à la fois lyriques et pudiques, le champ lexical de Françoise Ruban nous rappelle sans cesse qu’amour et âme sont liés comme les marées aux saisons.

Elle récuse et accepte dans le même temps l’écho de la mort et la nécessité de vivre, elle incite aux métaphores de l’aube embellissant la réalité d’un jour nouveau, elle met en évidence l’implication de l’espoir face au paradoxe du temps. Sa démarche touche la sensibilité pour convaincre et diffuse des valeurs implicites : réfléchir, résister, sortir de l’ombre, laisser place à la lumière… Françoise Ruban nous offre avec ce recueil un sentiment d’universalité capable de métamorphoser l’instant avec plaisir et complicité.

C’est dire combien il est important et bouleversant de le lire absolument.

Véronique SAUGER ( éditrice)

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 Les premiers lecteurs de mon recueil « L'Âme des marées » m'ont fait part de leur ressenti, je les remercie chaleureusement. Il est important pour moi, d'avoir un retour des impressions nées à la lecture de mes poèmes. J'invite d'autres lecteurs à m'écrire également.  ( FR )

Bonsoir Françoise,
Je découvre l'âme des marées, ces mots, vos mots, leur histoire et je suis touché au cœur.
Merci pour ces émotions, pour cette beauté.
Vous le savez peut être, j'écris moi aussi et en vous lisant, j'ai senti que mon écriture allait s'enrichir, comme si vous me montriez la voie, celle d'une plus grande liberté.
Merci encore, et bel été à vous.
Bien amicalement,

photo Alexandre L
Alexandre L

le 30 juillet 2017



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Ma chère Françoise, comme tu le sais je suis un lecteur régulier (plus ou moins) de ton blog "Au rythme des marées de l'âme". Je suis bien désolé d'en être le seul commentateur, me semble-t-il. Et je te remercie pour m'avoir hébergé au titre de contributeur. En recevant ton livre, juste reflet de ton blog, je ne me suis bien évidemment pas senti dépaysé. Ton livre confié aux bons soins de Véronique est à l'image de ton blog empreint d'une subtile et discrète élégance. Je n'y vois rien de triste si tant est qu'une douce mélancolie d'un coeur apaisé, davantage qu'on ne pourrait le penser, mélancolie au souffle chaleureux et confidentiel. C'est le monde qui est triste. Ce sont souvent les gens qui sont de plus en plus tristes. Cette tristesse est contagieuse. Et bien prétentieux ou inconscient ou encore égotiste, celui qui peut dire qu'il y échappe. Bien sûr tu n'y échappes pas mais tu sublimes cette tristesse avec, là aussi, une élégance rare, presque une excuse de nous interrompre dans notre infinie tristesse. Tes textes sont d'une grande délicatesse, sonnent justes et résonnent dans les coeurs et les âmes qui sont à ton diapason. Bref, pour une fois, je vais me laisser aller à dire cette phrase convenue qui me hérisse souvent le poil: C'est beau et j'aime!   Cristian R


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Ma Satine, vraiment, tu écris d'une manière si profonde, si personnelle. Je redécouvre ton recueil, je l'avais lu à sa sortie, mais c'était une période où je n'étais pas bien, et voilà, bref, je voulais te dire qu'il me procure de belles émotions ! J'en mettrai un autre extrait, mais je veux dessiner quelque chose d'abord, et donc avant je dois peaufiner mon atelier, suis en plein là, enfin, atelier bureau chambre;.. donc en septembre je pense, en tout cas, cela me fait du bien, de partager un billet de blog, dont je sais qu'il est accueilli avec bonheur. Je ne ferai plus que cela désormais. Martine


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Chère Françoise,
Les mots dont tu t'empares te sont des armes pour lutter contre ce qui
a fondu sur toi. Ils m'ont profondément ému car je ne te connaissais
évidemment pas sous ce jour-là. La vie m'a jusqu'à maintenant épargné
une épreuve indélébile comme celle que tu as subie et aussi sans doute
quelques autres que je puis entrevoir et qui t'ont cruellement
guettée. Le plaisir que j'ai eu de te retrouver s'est doublé d'une
découverte, celle d'une femme extrêmement vivante malgré les noirceurs
qui l'environnent et qui, comme moi, a goûté aux merveilles des mots.
Merci de nous avoir fait la confiance de nous permettre de te lire. Ivan K


                                                            *****



Déjà ce petit recueil bleu circule sur les chemins de la poésie , un vrai nectar . On le reçoit comme une grâce, en résonance avec l'Univers entier. Souffrance transcendée , révolte osée, , cris silencieux mais transfiguration par l'espérance secrète et ...dans l'Amour, toujours. C'est l'Amour qui est le plus fort (comme nous le dit St Paul) Tes mots sont éblouissants . Merci Françoise d'avoir bouleversé mon cœur. MFZ

                                                           *****


 C'est vrai Françoise, ta poésie est belle , douce et en même temps rebelle; une étoile guide et illumine l'ensemble de ton recueil, elle t'accompagne et te sourit, des superbes morceaux de piano à deux qui me ravissent car plein d'espoir et d'humanité, même si la souffrance est présente, Je t'embrasse  IC


                                                          *****

Déjà je trouve "l'emballage" très réussi. Je parle du point de vue formel, de la première de couverture et de la 4ème avec le texte très élégant et plein de retenue de Véronique. J'apprécie aussi, pour l'avoir feuilleté le soin qu'elle a apporté à la maquette dépouillée, sans ostentation aucune, laissant la place au texte de prendre sa juste mesure et agrémentée de marges équilibrées et d'une typographie soignée. Tu voudras bien la complimenter de ma part à ce sujet et pour tous ces points.
Il me reste maintenant, ah ah mon amie, à m'introduire dans le contenu dont je connais plus d'un poème m'a-t-il semblé, mais je ferai comme si.
CR

                                                               *****

Merci pour ton fils qui te tend encore la main
PK

                                                               *****

Un livre profondément humain ! Et comme toujours en poésie il faut savoir entrer dans un monde et nous laisser guider et se rendre « libre » dans sa tête pour accepter, accueillir et comprendre celle ou celui qui nous parle !
JLG

                                                               *****


Ma chère Françoise, comme tu le sais je suis un lecteur régulier (plus ou moins) de ton blog "Au rythme des marées de l'âme". Je suis bien désolé d'en être le seul commentateur, me semble-t-il. Et je te remercie pour m'avoir hébergé au titre de contributeur. En recevant ton livre, juste reflet de ton blog, je ne me suis bien évidemment pas senti dépaysé. Ton livre confié aux bons soins de Véronique est à l'image de ton blog empreint d'une subtile et discrète élégance. Je n'y vois rien de triste si tant est qu'une douce mélancolie d'un coeur apaisé, davantage qu'on ne pourrait le penser, mélancolie au souffle chaleureux et confidentiel. C'est le monde qui est triste. Ce sont souvent les gens qui sont de plus en plus tristes. Cette tristesse est contagieuse. Et bien prétentieux ou inconscient ou encore égotiste, celui qui peut dire qu'il y échappe. Bien sûr tu n'y échappes pas mais tu sublimes cette tristesse avec, là aussi, une élégance rare, presque une excuse de nous interrompre dans notre infinie tristesse. Tes textes sont d'une grande délicatesse, sonnent justes et résonnent dans les coeurs et les âmes qui sont à ton diapason. Bref, pour une fois, je vais me laisser aller à dire cette phrase convenue qui me hérisse souvent le poil: C'est beau et j'aime!
CR

                                                       *****

Tout est beau : l'écriture, les images, les sons de ta voix , les regards et les baisers envoyés à ton fils, lui qui maintenant est les yeux de ton âme . c'est merveilleux que tu ais pu ainsi t'arracher de l'anéantissement pour goûter ce chant d'Amour !
 Quelle beauté d’écriture ! poésie incandescente, élan d’amour et de révolte, tu réussis l’indicible.  Comme une prière intérieure, « tes mots s’échappent presque incontrôlés de ton âme »,  se calligraphient dans cet espace d’intimité dévoilée, pudiquement mais réellement habitée. Chaque vers est musique et chaque  note a sa couleur, un sens, un souffle, comme l’inépuisable force de ton cœur.
Face à ta souffrance de mère qui ne cesse de percer le mystère de notre propre existence, …les goélands eux.. savent..  au-delà de la mer éternelle… Ils nous prennent à témoin devant l’océan, ton ami, ton amant,  de ce voyage intime au gré des vagues et des marées. Et je pleure ..

Poésie rédemptrice ! tu as trouvé en elle un espace neuf, une vie nouvelle, une Etoile dans la nuit, ton Etoile, la plus belle de la constellation.  Comme Job, souffrant et  questionnant Dieu, tu partages ton humanité.
Et quand je cherche à faire mien tes mots magiques, je me surprends à  les citer tous…Impossible. Il me  reste alors un goût de sel, de mer, d’odeurs d’embrun,  les sons fracassants des vagues en fureur  et surtout… le fil d’Ariane du cordon ombilical, le cordon d’Or.
 Couleurs d’automne ou  d’hiver printanier :
 « Sur le sable mouillé Sur les embruns nacrés,
     Sur les ailes des goélands Sur les nuages au firmament
 Tu existes »
Tu es libre …

MFZ

                                                               *****

Tu sais je n'ai pas pu attendre, j'avais trop hâte de feuilleter et de découvrir ton recueil aussi j'ai entamé la lecture le soir même de son arrivée !
J'ai donc lu, découvert et ma lecture m'a beaucoup rapproché de toi....Puis j'ai voyagé avec l'âme des marées dans les mains puis dans le
cœur. Tes poèmes sont très beaux, ils sont le reflet d'une femme humaine, poétesse qui croit en l'Amour, en la Vie, en l'humanité et qui espère. Plusieurs poèmes expriment les sentiments que j'ai éprouvés et cela me touche beaucoup.. ."On me dit...."   Il y en a que j'aime plus particulièrement comme "Vivre ton héritage", j'aime beaucoup la musique également qui émane de tes poèmes. Saches que l'âme des marées ne me quitte pas, je relis au hasard quelques poèmes, souvent le soir et redécouvre d'autres tonalités, d'autres couleurs et d'autres sentiments.

Ton petit mot m'a comblé également Françoise et pour tout cela je te remercie du fond du cœur. Je t'embrasse et surtout continue d'écrire ne t'arrête pas...........
Sylvie M

                                                             *****

Françoise, grand merci pour ton recueil de poésie. Comme tu as bien su, par les mots, transposer entre l'immensité de l'océan, de l'univers, l'immensité de l'absence. Comme je partage tes pensées. J'aime te lire, le soir, dans mon lit; que de mots justes... Que sept petites notes de musique t'ont aidée à retrouver la joie de vivre et d'écrire. Je comprends ton besoin de solitude. Peut-être à bientôt. Je t'embrasse.
Odette B

                                                             *****

J'adore tes poèmes... parce que j'aime penser à Lui et que l'océan, les étoiles et la musique sont des éléments qui me touchent profondément. Mille merci.
Laurence G

                                                              *****

Bonjour Françoise,
J'ai lu ton livre. Tes poèmes. Ce n'est jamais facile de reprendre ses notes de lecture...alors te dire que j'ai pensé à ce poème que je t'envoie (...)
"Mon étoile la plus lumineuse de toutes", écris-tu à la fin d'un poème.
Tes mots sont beaux, mais ce qui s'en dégage porte aux larmes et fait presque oublier leur beauté.
Souvent je reposais le livre : c'est trop lourd à porter les souffrances des poèmes !
J'ai pris ce recueil comme lorsqu'un ami nous fait des confidences. Oui c'est bien cela ton livre ! Confidences et joie, malgré tout.
"Ariane ma soeur j'aperçois une lueur..."
Oui, finir par regarder le ciel; en fait cela lorsqu'on tombe au fond du puits ! Tes textes portent l 'espoir et te tiennent. C'est la lampe du poète !
La force de cette mère qui puise
        à la souffrance
        promesse de vivre
        promesse de vie
                 promesse.
Chantons "la saveur pétillante du chèvrefeuille" !

Serge P

                                                             *****


J'ai pu lire votre recueil, Laurence vous l'a peu-être dit et j'ai beaucoup aimé. Je me retrouve complètement dans votre poésie. Tant au plan de la forme que du fond... Je n'écris pas que des poèmes à contrainte, loin de là. J'ai un spectacle autour de mes poésies, mises en musique avec un partenaire saxophoniste (moi à la guitare). Entre jazz et ballades. J'aime dire la poésie... de plus en plus. En musique de préférence, avec un véritable mélange de la musique et des mots. Pas d'accompagnement, c'est inutile selon moi. Seulement une véritable fusion des mots et des notes.

Je serais intéressé pour dire votre poésie, en musique. Pourquoi pas lors d'un événement que l'on pourrait peut-être créer, autour d'une présentation de votre recueil, quelque chose comme ça. J'aime dire les mots des autres.

Yves P

                                                          *****

J'aimerai pouvoir dire vos poèmes sur ma musique (comme nous l'avons déjà évoqué) dans un cadre semi-public et j'ai pensé que vous seriez peut-être intéressée pour le faire chez vous en invitant des gens de votre entourage, vos lecteurs, peut-être pourrais je en inviter quelques uns de mon propre entourage. Cela pourrait se faire en plein air, dans votre jardin (Laurence m'a dit que vous en aviez un ) ou dans un autre lieu qui vous tient à cœur. En été ou un peu avant ou après. A vous de voir si cela vous inspire. Ceci a l'avantage de ne pas nécessiter de logistique particulière, ni d'organisation trop lourde. Ce pourrait être une première étape vers quelque chose de plus "officiel" par la suite.

Je pense que je peux impliquer mon ami saxophoniste William. J'ai déjà quelques idées de nouvelles compositions sur lesquelles dire vos poèmes.

Yves P

                                                            *****


 C’est un grand plaisir que tu m’aies donné ton livre, j’espérais discerner quelle personne tu étais aujourd’hui. Mes questions se sont trouvées balayées par la qualité de tes poèmes. Emotion, puissance et beauté ont été une magnifique découverte  A la lecture des premiers mots, j’étais en attente des autres et j’ai été portée de  page en page. C’est simple, musical et profond, et parfois bouleversant aussi. Tu es une vraie belle poétesse. Tes amies ont été bien inspirées de t’inciter à publier.

Marina K


                                                         ******





photo fruban 20 juin 2015

J'ai écrit un article relatant cette belle Soirée POESIE-MUSIQUE
et publié cinq vidéos



                                      

1 commentaire:

  1. Comme je garde de merveilleux souvenirs de cette soirée Poésie-Musique avec Yves, Merry et tous ces amis venus se joindre à nous ! C'était en juin 2015, lors de la publication de "L'Âme des marées", mon premier recueil.

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