samedi 3 août 2019

Angélique Ionatos, la Grèce en héritage









Angélique Ionatos
© Angélique Ionatos• Crédits : sadaka Edmond - Sipa





Par Stéphane Manchematin. Réalisation : Doria Zenine. Prise de son : Etienne Leroy. Attachée de production : Claire Poinsignon.



Fille de marin, Angélique Ionatos est née à Athènes en 1954. Elle a quinze ans, en 1969, lorsqu’avec ses parents, elle quitte la Grèce pour fuir la dictature des colonels. La famille pose dans un premier temps les valises en Belgique, avant de s’installer en France. Angélique Ionatos y apprend « la langue de l’exil ».

"Au début des années 70, elle enregistre, en duo avec son frère Photis, un premier album en français : Résurrection, couronné par le prix de l'Académie Charles-Cros.

Dotée d’une allure de déesse grecque et d’une voix grave de contralto, solaire et envoûtante, âpre et sensuelle, Angélique Ionatos entame alors une carrière solo qui la voit, petit à petit, s’imposer comme auteur, compositeur et guitariste. Très vite, elle fait le choix de revenir à la langue grecque. Puisant son inspiration au cœur de la culture traditionnelle grecque, elle commence à chanter les poètes, grecs notamment. C'est par la mise en musique des poèmes du prix Nobel de littérature1979, Odysseas Elytis, qu’elle s’impose définitivement tant auprès du public que de la critique.

Mais Angélique Ionatos a également chanté la poétesse Sappho de l’île de Mytilène, les poètes grecs contemporains mais aussi Pablo Neruda ou Frida Khalo dont elle a mis en musique des extraits du journal intime. Tout au long de ce parcours, elle a recherché des collaborations fructueuses avec des musiciens de toutes origines. Si la magie opère à tous les coups, à chaque nouvel album (une vingtaine à ce jour), c’est autant pour la qualité de la musique et des interprétations que pour la voix.

Angélique Ionatos a publié en 2015, Le soleil sait, une anthologie de poèmes d’Odysseas Elytis qu’elle a traduits en français."
France Culture





















France Culture, A voix nue


mercredi 31 juillet 2019

Alexandre Diego Gary S. ou l'Espérance de vie (Éditions Gallimard).

Résultat de recherche d'images pour "Alexandre Diego Gary"
photo du Net




S. ou l'espérance de vie par Gary

«Ça commence par une photographie. Mon histoire. C'est un jour d'hiver, ils portent tous deux un manteau, ils se trouvent sur un promontoire. Ils sont enlacés, la tête de ma mère contre le cou de mon père, Ivan Alejandro, et lui serre son épaule avec son bras, sa main. Ils sourient. Ils sont heureux. Radieux. Ça saute aux yeux. Je suis né de cette photographie. C'était le temps de la Splendeur des Amberson. Ils s'étaient rencontrés quelques mois auparavant à une réception du consulat de France à Los Angeles. 
Et maintenant, ils vivaient en France, mariés, amoureux. Il y a trop d'amour dans cette photo. Trop de promesses de bonheur. Ils semblent résolument à l'abri des coups de griffes des fauves de la vie. Je la garde, bien cachée, au fond d'un placard. Cette photographie. Je ne peux pas les voir. Pas les voir ainsi, quand on pense à tout ce qui s'est passé après. Elle fait trop mal, cette image, cette icône.»
(quatrième de couverture)





Un article intéressant dans La République des lettres

 © Jean Bruno / La République des Lettres, Paris, vendredi 17 juillet 2009

https://republique-des-lettres.fr/10844-alexandre-diego-gary.php


S. ou l'espérance de vie (Éditions Gallimard), 2009


"Mon existence ressemble à une succession de mots rayés jusqu'au sang, biffés jusqu'à la moelle. Au point que le papier sur lequel je les couche, sur lequel ils gisent, s'en trouve déchiré, troué par endroits" (Alexandre Diego Gary).


Article dans Le Monde

https://www.lemonde.fr/societe/article/2009/05/26/diego-gary-sa-vie-a-lui-enfin_1198160_3224.html


(...) Aujourd'hui, Diego Gary assure ne plus avoir peur de rien, "pas même d'écrire", parce que l'écriture a toujours été essentielle pour lui, même s'il ne publiait rien. Il n'aurait pas cherché à éditer ce livre si Roger Grenier, conseiller littéraire chez Gallimard, ne lui avait pas donné son imprimatur. "Il a créé quelque chose, le vrai sujet, c'est tout simplement comment exister par soi-même, et il y parvient", explique le journaliste et écrivain, qui était un proche de Romain Gary.

Depuis la publication de son livre, Diego Gary a reçu de nombreux témoignages de félicitations et d'encouragements. "Moi, je me dis que je n'aurai réussi que le jour où j'écrirai un véritable livre de fiction." Il s'est marié en janvier avec une jeune femme, rencontrée il y a quelques années à Barcelone, et attend la naissance d'une petite fille pour le mois d'août. Un vrai changement : il y a encore peu, il se promettait de ne jamais avoir d'enfant parce ce qu'il voulait conserver la possibilité de se suicider. "Là, je vis une révolution copernicienne. Je suis beaucoup mieux dans ma vie." Il faut imaginer Diego Gary heureux.(...)

Alain Abellard






mardi 30 juillet 2019

Voix vives en Méditerranée 2019, Hommage à Michel Baglin





Festival Voix Vives 2019

Hommage à Michel Baglin

Images et montage : Thibault Grasset - ITC Production







Voix vives de Méditerranée en Méditerranée

La Poésie chemin de paix

https://www.facebook.com/voixvivesmediterranee/