vendredi 19 mai 2017

Aube espérance ___ malgré, poème Françoise Ruban









crédit photos fruban








Aube une espérance
                                  ___   malgré




Le soleil s'enfuit _____ chassé par les nuages lourds de pluie
Au petit jour ses feux allumaient l'horizon à peine sorti de la nuit
Tu te nourris de lumières de rêves annoncés
Tu t'efforces d'oublier les menaces


Haine violence dans les cœurs
prisonniers d' egos sectaires
sur les réseaux de la planète vite propagés


Aube ton ciel épouse les rumeurs du monde
Planète indomptée reflets de tant de beauté
par la folie des hommes menacée
Eteindre les radios
_____ sur les sentiers escarpés partir solitaire


Portés par le souffle léger du vent de mai
baisers et Soleil en prime
Fil tissé de tendresse boucle ouverte
à la beauté l'amitié
_____ à notre Amour


Ne plus lire les invectives d'abrutis revanchards
prompts à arroser de leur fiel le miel et l'amour
au nom de leur vérité


Tu écoutes les poèmes des hirondelles qui dansent
le chant amoureux et mélancolique du rossignol
______ des mots beaux comme ses caresses sur ta peau
Sa main serrée dans la tienne.


©fruban

12 mai 2017

Tous droits réservés
recueil en cours



















jeudi 18 mai 2017

Mai au jardin











                                                        Mai au jardin


J'ai très souvent parlé du tout premier printemps. Quand on sort de longs mois noirs. Premières notes colorées au sol, sous les arbres encore nus et décharnés. Peu du mois de Mai.

La fin de ce renouveau, juste avant le Solstice, offre bien des charmes. Le réveil des oiseaux de jour comme de nuit, caresse mon oreille et fait sourire mon cœur. La promesse des fruits, ou leur absence, se dessine comme une évidence.
Les narines frémissent aux parfums subtils de la julienne des jardins, des glycines qui s'attardent. Et cette odeur enivrante, nourricière, de l'herbe après la pluie. Sans oublier les premières roses, bien longues à s'épanouir cette année.
Les ravages des gelées tardives peignent en rouille les jeunes feuilles trop tendres. Des taches sombres recouvrent le sol, cachent l'herbe drue et poussante. Comme dernière salissure de l'hiver qui s'accroche.
Le merle moqueur encore amoureux. Tandis que batifolent les hirondelles, entre deux becquées à leur première nichée. Par centaines ronronnent les abeilles sur les buissons fleuris, prélevant le précieux nectar pour nos boissons chaudes du prochain hiver. Elles s'attardent ici ou là, alchimistes d'une saveur inédite.
Assise à l'ombre du noisetier, je lève les yeux vers le bleu si pur que j'en suis éblouie. A mes pieds, les pâquerettes se dressent fières, là où se sont éteintes les violettes. Et toujours le merle ! Siffle mon ami de Mai !
Le gingko m'attriste. Ses bras décharnés recouverts de petits chiffons roussis. Combien de jours avant que n'apparaissent de nouveau leurs élégantes feuilles en forme de cœur... Figuier, noyer, ont subi le même sort.

fruban

16 mai 2017


crédit photos fruban



crédit photos fruban