samedi 6 décembre 2014

On me dit, de F.Ruban


On me dit  __ Voyons
Cette page il te Faut
la tourner
Etre sage et demain regarder
Tu es si belle à célébrer la Vie à chanter l'espoir et
TU DOIS
Mettre Jésus dans la crèche
des guirlandes sur ton coeur un sourire sur tes lèvres

Moi je souris mais
je vous maudis
Marchands de bonheur
Conseilleurs beaux parleurs bonimenteurs
En ces mois noirs chaque soir s'égrènent
en ma mémoire
Une main serrée
Une main réchauffée
Une main à laquelle j'espérais offrir
le souffle la respiration qui s'en allaient le quittaient
le recouvraient d'un manteau froid

Moi je vous dis c'est alors
que se jouait la Vie
que se dessinait l'Espoir vrai authentique
Non cette guimauve maquillée de rose
suintante dégoulinante de vos cacophonies mercantiles
répandues par les rues par les néons fluorescents scintillants - Ô que c'est beau !

On me dit Que le sang a séché
que des larmes bien assez j'ai versées
On me dit Tu dois penser tu dois cesser
de ressasser le passé
Et remercier Celui qui t'a donné le jour
On me dit Quelle indécence  __ Voyons
un peu de bon sens
En toute chose Tu dois chercher et trouver
Forcément
une réponse une annonce

- Ah oui... celle que vous fîtes aux mères

Moi Je vous dis et je vous maudis
Arrêtez
vos pathétiques couplets
vos bluettes de midinettes
Quand chacun d'entre vous
Ne chérit de son pré carré qu'un tout petit bout
Quand chacune d'entre vous
Déjà prépare ses dentelles ses ribambelles

Moi Je vous dis à votre porte
il est midi ou minuit qu'importe
En mon coeur le Ciel toujours
reste gris Je vous le dis
Et je souris mais
à chaque instant jusqu'à la fin des temps Je sais
Aucun chemin
Aucun espoir
Aucune vie
De vous
ne me viendront

F.R
le 5 décembre 2012

in "L'Âme des marées"
recueil paru en octobre 2014 (épingle à nourrice édition)
Tous droits réservés
©Protégé par copyright





crédit photo fruban

vendredi 5 décembre 2014

Brume, de Cristina Castello - in Orage / Tempestad

Et je vous invite à visiter le très riche site de Cristina Castello, poète et journaliste

et en français ICI




Brume

La planète est une fillette outragée
Avec des jours sans poupées et des yeux sans pupilles
Son balluchon attend sur quelque quai de gare
À côté de millions de douleurs sans écho
Un train qui mettra au tombeau son coeur sans gants.
Un bourgeon effeuillé sur ma poitrine, c’est le monde
Trou de pierre, brèche de vide
Tous les calices convergent vers mon sang
Je suis une fontaine en position d’offrande
Mais la blessure traverse la bouche du poème
L’abandon défie le ciel
Et secoue l’âme de la terre.
Ou alors, Dieu serait-il mort ?
Abandonnés, tous
Abandonnée.
Pourquoi mes yeux regardent-ils les êtres en dedans ?
Et pourquoi l’en-dedans des êtres regarde-t-il mes yeux? Nul ne répond sauf l’Absolu.
Cristal et acier je suis, mais tous voient l’épée
Et nul n’imagine mes cristaux en éclats.
Je résisterai en armure de poésie
Je résisterai accrochée au murmure des astres
Je résisterai juchée au sommet d’un brin d’herbe
Attachée à cette lune de neige navigante des brumes
Qui me regarde depuis la ramure de l’arbre qui la berce.
Je puis encore ouvrir les mains pour mes Autres
Je ne mourrai pas sans voir que dans le balluchon le Christ chante
Je ne mourrai pas sans que la boussole présage une épiphanie.

Buenos Aires, le 10 janvier 2007

http://poemimage.wordpress.com/2014/03/14/brume-by-cristina-castello-translation-pierre-labbe/


Brume par Cristina Castello (traduction Pierre L'Abbé)

par Steven McCabe

et toujourstwoo l'appelant
 La planète est une petite fille outragée
Avec ses jours sans poupées et ses yeux sans pupille
Son faisceau attend sur un quai de gare étrange
Suivant à des millions de tristesses sans réponse
Un train qui mènera à la tombe de son cardiaque sans gants
profondeur organnet Seafaceet et le tunnel français
Une plume pincées sur ma poitrine, ce est le monde
trou de pierre, espace vide
Tous les calices convergent sur mon sang
Je suis une fontaine positionné pour offrir
Mais la plaie passe à travers l'embouchure de la poésie
Abandon résiste le ciel
Et hochets l'âme de la terre.
Ou peut-être, est Dieu mort?
Tous abandonnée
Abandonné
et texturé à doubleet vieil or
Pourquoi ont-ils, mes yeux, regardent à l'intérieur?
Et pourquoi ont-ils l'intérieur de ces êtres regarder mes yeux?
Personne d'autre que les réponses absolues.
Cristal et d'acier que je suis, mais tout le monde voit l'épée
Et personne ne pouvait imaginer mes cristaux dans tessons
et les profondeurs froideset albâtreet une autre sphère
Je vais résister à une armure de la poésie
Je vais résister à balancement du murmure des étoiles
Je vais résister à perché sur le coup d'oeil d'un brin d'herbe
Attaché à cette lune de neige voile à travers les brumes
Qui me regardent de la branche de l'arbre, qu'ils berceau.
Je peux encore ouvrir mes mains à ceux autour de moi
village femme xx
Je ne vais pas mourir sans voir que dans le faisceau Christ chante
Je ne vais pas mourir avant la boussole prédit une épiphanie.
et loyoroet le chevauchement
Cristina Castello est une poète et journaliste argentin qui vit maintenant en France. Son travail se est engagé pour la paix et la beauté contre toutes les injustices sociales. Ses poèmes sont toujours un engagement à la dignité de la vie, de la beauté et de la liberté.Ils ont été traduits en plusieurs langues. Ses livres comprennent,  Soif , (L'Harmattan 2004);  Orage , (Bod 2009), Ombre  (Trames 2010) et  "Le chant des sirènes" / "El Canto de las sirenas"  (Chemins de plume, 2012).
et où vous êtes
Pierre L'Abbé est un traducteur Toronto, éditeur, concepteur de ebook et auteur de la poésie et de recueils de nouvelles.
et pleine échelleet l'empreinte

jeudi 4 décembre 2014

Rainer-Maria Rilke, extrait Lettres à un jeune poète

photo sur le Net




23 décembre 1903

Mon cher Monsieur Kappus,

Mon salut ne doit pas vous manquer pour le temps de Noël, quand, au milieu de la fête, vous porterez votre solitude plus durement qu'en un autre temps. Si vous sentez qu'alors votre solitude est grande, réjouissez-vous-en. Dites-vous bien: que serait une solitude qui ne serait pas une grande solitude ? La solitude est une: elle est par essence grande et lourde à porter. Presque tous connaissent des heures qu'ils échangeraient volontiers contre un commerce quelconque, si banal et médiocre fût-il, contre l'apparence du moindre accord avec le premier venu, même le plus indigne... Mais peut-être ces heures sont-elles précisément celles où la solitude grandit et sa croissance est douloureuse comme la croissance des enfants, et triste comme l'avant-printemps. N'en soyez pas troublé. Un seule chose est nécessaire: la solitude. La grande solitude intérieure. Aller en soi-même, et ne rencontrer durant des heures personne c'est à cela qu'il faut parvenir. Être seul comme l'enfant et seul quand les grandes personnes vont et viennent, mêlées à des choses qui semblent grandes à l'enfant et importantes du seul fait que les grandes personnes s'en affairent et que l'enfant ne comprend rien à ce qu'elles font.

Le jour où l'on voit que leurs soucis sont misérables, leurs métiers refroidis et sans rapports avec la vie, comment alors ne pas continuer de les regarder, ainsi que fait l'enfant, comme chose étrangère, du fond de son propre monde, de sa grande solitude qui est elle-même travail, rang et métier ? Pourquoi vouloir échanger le sage ne-pas-comprendre de l'enfant contre lutte et mépris, puisque ne pas comprendre c'est accepter d'être seul, et que lutte et mépris ce sont des façons de prendre part aux choses mêmes que l'on veut ignorer ?

Appliquez, cher Monsieur, vos pensées au monde que vous portez en vous-même, appelez ces pensées comme vous voudrez. Mais qu'il s'agisse du souvenir de votre propre enfance ou du besoin passionné de votre accomplissement, concentrez-vous sur tout ce qui se lève en vous, faites-le passer avant tout ce que vous observez au dehors. Vos événements intérieurs méritent tout votre amour. Vous devez pour ainsi dire y travailler, sans perdre trop de temps ni trop de force à éclaircir vos rapports avec les autres. Qui vous dit d'ailleurs qu'il en est pour vous ? - Je sais, votre métier est dur et vous heurte. J'avais prévu vos plaintes; elles devaient venir. Maintenant qu'elles sont venues, je ne peux pas les calmer. Tout e que je peux, c'est vous conseiller de vous demander à vous-même si tous les métiers ne sont pas ainsi, pleins d'exigences, hostiles à la personne, comme imbibés de la haine de ceux qui se sont trouvés sans argument et maussades en face du devoir tout nu.

La condition dont vous devez actuellement vous accommoder n'est pas plus lourdement chargée de conventions, de préjugés et d'erreurs que n'importe quelle autre condition. S'il en est qui donnent l'apparence de mieux sauvegarder la liberté, aucune n'a les dimensions qu'il faut aux grandes choses dont est faite la vraie vie. Mais l'homme de solitude est lui-même une chose soumise aux lois profondes de la vie. Et quand l'un de ces hommes s'en va dans le jour qui se lève ou qu'il dresse son regard à la nuit tombante, cette heure plein d'accomplissements, s'il sent ce qui s'y accomplit, alors il dépouille toute condition, comme un homme qui meurt, bien qu'il entre alors, lui, dans la vie véritable. Quant à vos traverses d'officier, cher Monsieur Kappus, vous en auriez connu de pareilles dans toute autre profession. Et même si, loin de tout métier, vous aviez cherché à créer entre vous et la société des rapports souples et libres, ce sentiment d'oppression ne vous aurait pas été épargné. Il en va partout ainsi, mais ce n'est pas une raison d'être inquiet ou triste. S'il n'est pas de communion entre les hommes et vous, essayez d'être près des choses: elles ne vous abandonneront pas. Il y a encore des nuits, il y a encore des vents qui agitent les arbres et courent sur les pays. Dans le monde des choses et dans celui des bêtes, tout est plein d'événements auxquels vous pouvez prendre part. Les enfants sont toujours comme l'enfant que vous fûtes: tristes et heureux; et si vous pensez à votre enfance, vous revivez parmi eux, parmi les enfants secrets. Les grandes personnes ne sont rien, leur dignité ne répond à rien.

Si vous éprouvez angoisses et tourments en évoquant votre enfance dans tout de qu'elle a de simple et de secret, parce que vous ne pouvez plus croire en Dieu qui s'y trouve à chaque pas, alors demandez-vous, cher Monsieur Kappus, si vous avez vraiment perdu Dieu. N'est-ce pas plutôt que vous ne l'avez pas jamais possédé ? Quand donc, en effet, l'auriez-vous possédé ? Croyez-vous que l'enfant puisse le tenir dans ses bras, Lui que l'homme fait porte avec tant de peine et dont le poids écrase le vieillard ? Croyez-vous que celui qui le possède pourrait le perdre comme on perd un caillou ? Ne pensez-vous pas plutôt que celui qui possède Dieu ne risque que d'être perdu par Lui ? - Mais si vous reconnaissez que Dieu n'était pas dans votre enfance, et même qu'il n'était pas avant vous, si vous pressentez que le Christ a été dupe de son amour, comme Mahomet le fut de son orgueil, si vous éprouvez avec effroi le sentiment, à l'heure même où nous parlons de Lui, que Dieu n'est pas, comment donc vous manquerait-il, ainsi que vous manquerait un passé, puisqu'il n'a jamais été, et pourquoi le chercher comme si vous l'aviez perdu ?

Pourquoi ne pas penser qu'il est celui qui viendra, qui de toute éternité doit venir, qu'il est le futur, le fruit accompli d'un arbre dont nous sommes les feuilles ? Quoi donc vous empêche de projeter sa venue dans le devenir et de vivre votre vie comme un des jours douloureux et beaux d'une sublime grossesse ? Ne voyez-vous donc pas que tout ce qui arrive est toujours un commencement ? Ne pourrait-ce pas être Son commencement à Lui ? Il est tant de beauté dans tout ce qui commence. Étant lui-même le parfait, ne doit-il pas être précédé de moindres accomplissements, afin qu'il puisse tirer sa substance de la plénitude et de l'abondance ? Ne faut-il pas qu'il vienne après tout, pour tout contenir ? Quel sens aurait notre poursuite si celui que nous cherchons appartenait déjà au passé ? A la façon des abeilles, nous le construisons avec le plus doux de chaque chose. Le plus petit, le moins apparent, venant de l'amour, nous est matière pour l'ébaucher. Nous le commençons dans ce travail, dans ce repos qui suit, dans ce silence, dans ce court élan de joie intérieure. Nous le commençons dans tout ce que nous faisons seul, sans l'assistance, sans l'adhésion des autres. Nous ne le connaîtrons pas dans notre existence, pas plus que nos ancêtres n'ont pu nous connaître dans la leur. Et pourtant ces êtres du passé vivent en nous, au fond de nos penchants, dans le battement de notre sang: ils pèsent sur notre destin: ils sont ce geste qui ainsi remonte de la profondeur du temps. Quoi donc pourrait nous priver de l'espoir d'être un jour en Lui, par-delà toute limite ?

Fêtez Noël, chez Monsieur Kappus, dans ce pieux sentiment. Pour commencer en vous, n'aurait-il pas besoin de votre angoisse devant la vie ? Ces jours de traverses sont peut-être le temps où tout en vous travaille pour Lui. Déjà, enfant, vous avez travaillé pour Lui, haletant. Soyez patient et de bonne volonté. Le moins que nous puissions faire, c'est de ne pas plus Lui résister que ne résiste la Terre au Printemps, quand il vient.

Soyez joyeux et plein de confiance.

Votre

Rainer Maria Rilke

http://www.deslettres.fr/lettre-de-rainer-maria-rilke-un-jeune-poete-que-serait-une-solitude-qui-ne-serait-pas-une-grande-solitude/


https://youtu.be/rInVE01n_Tw

Souleymane Diamanka, en première partie de Détroit, au Zénith de Paris (3 décembre 2014)

mercredi 3 décembre 2014

Automne, par Spyros K

crédit photo fruban




Sous-bois fragrance d'espoir léger
Au rythme où dansent les feuilles mortes
Un silence humide pour protéger
Avant que les émotions l'emportent...

                  ***
Tu es assise presque allongée
Le corps offert comme dans un songe
Ailes déployées j'y ai plongé
Même nos esprits sont des éponges...

                    ***
Erotisme délicieux de la pluie
Métronome de l'élasticité du temps
Alors que l'oeil du désir luit
L'éternité pénètre l'instant...

                    ***
Automne aux soupirs apaisés
Une symphonie qui fait frémir
Un vent à la caresse aisée
Sur des lèvres qui vont gémir...

                    ***
Les reflets si beaux du clair-obscur
Se mélangent à ceux de ton âme
Qui oscille entre Médée et Epicure
Ce miracle qu'est la Femme...


Spyros K

26 novembre 2014

Tous droits réservés
Protégé par copyright

lundi 1 décembre 2014

Michel Giliberti, Expo Galerie Ange Basso, 13 rue Montpensier Palais Royal, 75001 Paris

crédit photo JCF





"Il m'est difficile de trouver les mots pour parler de ma peinture et, devrais-je m'y essayer, je resterais certainement éloigné de leur sens précis. Mon inconscient pourrait le faire, mais il se terre; il est là, derrière,dans mon travail.Peindre, pour moi, est un pas dans la longue marche qui me permet d'exorciser mes combats, de les mettre à nu et de devenir un témoin onirique des désordres terrestres que je matérialise dans l'expression figurative.Cette expression est celle qui s'impose à moi depuis l'enfance; j'aime voir le résultat des émotions qu'elle seule est capable de traduire. A trop se raréfier, cette forme artistique souvent chassée par l'abstraction redevient moderne... Elle est la goutte d'eau dans le désert qui redonne vie à celui qui craignait de la perdre."
Michel Giliberti, in Contrastes - Editions Arts GB




"Michel Giliberti emprunte à la pensée extrême-orientale le concept de la complémentarité des contraires : le yin et le yang, le positif et le négatif, l'ombre et la  lumière, passé et présent; le sujet en couleur affirme sa présence avec audace alors que le fond comme un passé sans fard, trahit l'inconscient; il y a alors identification du sujet et du peintre qui libère l'essentiel, réactive les énergies oubliées, fait affleurer les images et le mythe.
Pour rassembler le passé et le présent, saisir en même temps l'un et l'autre - le tourment et le bonheur - il donne en appartenance au fond un élément de couleur comme par vigilance ou dans une extension du moi. Puis en peintre-spectateur, après sêtre éloigné de son chevalet, il regarde sa toile et y introduit quelques mots qui se fondent dans la peinture, mots porteurs de sens de la chose vue et non plus de la chose faite. Michel Giliberti, observateur-objectif prend alors conscience qu'il n'est pas seulement le «représentateur» de la beauté des corps et des gestes expressifs; il y découvre les différentes instances de sa personnalité.
Ainsi, il reconstruit son univers jusqu'à créer l'illusion que tout est bien dans le meilleur des mondes; le spectateur happé, fasciné, s'approprie le tableau, l'expérience artistique devient partage. On devine que les signes ne sont pas légers mais qu'il y a urgence à dire. 
Il peint la vie à bras le corps, les muscles sous-tendent l'anatomie de la chair : virilité, rigidité, délicatesse... Le dessin d'une main admirablement sûre indique le talent. Que l'attitude soit de recueillement ou de repli, les corps de ses personnages témoignent de la réalité du plaisir, lœ'oeil qui regarde au loin porte lui-même une certitude charnelle et nous emplit physiquement de sa couleur la moins palpable. Les gestes se composent dans une infinie plasticité, une redoutable puissance, une force animale.
L'univers de Michel Giliberti est un défi au monde d'aujourd'hui, une provocation à la barbe du spectateur dans un rapport authentique au réel."  
Marie-France Vilcoq 






En ce dernier dimanche de novembre 2014, j'avais pris rendez-vous avec votre oeuvre Michel, découverte jusqu'ici que sur le Net, via votre blog et vos partages ici ou là. D'emblée, je fus séduite par votre peinture, notamment la série de toiles intitulée CLOSED. Mais comment comparer l'approche d'oeuvres reproduites et la rencontre en direct avec la chair, le sang, le coeur... 
Découvrir vos tableaux à la Galerie du Palais Royal fut pour moi comparable à ma découverte de La Chambre, de Van Gogh, au Musée d'Orsay, voici déjà de nombreuses années. Le même choc émotionnel. On s'éloigne, on se rapproche, on voudrait toucher, on s'éloigne encore. Ainsi, l'oeuvre est là ! 
Apercevoir cette toile qui est ma préférée, accrochée en vitrine, là, sous mes yeux ébahis, fut pour moi un moment d'émotion pure, un instant de bonheur si grand. 
L'accueil chaleureux d'Abdelhamid Benchaïeb passionné d'Art et avide de partager ses coups de coeur, ses belles rencontres de peintres auxquels il croit. Michel Giliberti est de ceux-là, depuis de longues années. Je buvais ses paroles, nées d'expériences au service d'artistes de talent. 
Comment concilier toujours, la liberté de l'artiste avec la vente de ses oeuvres ?

Françoise Ruban




crédit photos fruban, le 30 novembre 2014
Hamid passionné nous parle de l'Art et des artistes












Les arbres dénudés du Palais Royal se reflètent et caressent cette toile, ma préférée


Michel Giliberti est aussi poète

Au revoir Hamid, merci pour ce beau moment !

Un dernier regard, le soleil commence à percer derrière la brume épaisse

Bon vent à cette belle expo !

crédit photo JCFischhoff