Autour de "Chorégraphie de cendres"


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Retours et notes de lecture des lecteurs


Voir aussi l'article de mon amie Cristina Castello, ICI


vendredi 22 septembre 2017
Article de Cristina Castello, Chorégraphie de cendres

Ma grande amie Cristina Castello, poète et journaliste argentine, une fois encore, me fait l'immense plaisir et le grand honneur, d'écrire sur "Chorégraphie de cendres" (2017).
Déjà en 2014, elle avait écrit sur "L'Âme des marées", publié ici sur ce blog.
Je suis émue et touchée. Dans ce monde d'indifférence, de violence, l'Amitié existe encore.
J'en profite pour remercier mes nombreux lecteurs, les amis fidèles qui m'accompagnent.
Pour commander ce recueil ou le précédent, vous pouvez vous adresser à l'auteure ou à la maison d'édition (liens ci-dessous)
Françoise Ruban, le 21 septembre 2017



Publié sur le blog de Cristina Castello 









«Coreografía de Cenizas», poemario de Françoise Ruban, por Cristina Castello


Cristina Castello, Periodista y escritora franco argentina : «Coreografía de Cenizas», poemario de Françoise Ru...:

La siempre resurrección 

 Todo cambió, cambió completamente: 
 Ha nacido una belleza terrible  

William Butler Yeats       



 «Coreografía de Cenizas» es  un alegato contra todo lo que mata la vida.
Es resistencia, en el corazón de la hecatombe que se sacude la Tierra.
Resistencia como la de Prometeo ante el suplicio.
Suplicio de madre: dolor seco, dolor animal, llanto de Dios.
Por Fabrice, el hijo que partió en 2009 hacia una estrella.
Fabrice y Françoise, no sólo madre e hijo, sino dos identidades en comunión:



«Miro el cielo
nubes movedizas fugaces _____ estirándose
sinfonía inacabada
azules y blancos zozobrados
cuando resuenan estos grises que me ensordecen
Busco
un sentido a esta existencia
insensata cadencia»

«Coreografía de Cenizas»  no es un canto a la  desdicha: aún en las estrofas más dolorosas, titila la savia vital. Poesía en «línea recta»,  que se vuelve elipse, curva, espiral, giro, en el seno mismo de las regurgitaciones del odio de los criminales del mundo:

«Denunciar el odio la guerra mortífera
El poeta considerado loco o rebelde
tiene orden de callarse
se lo condena a hacer danzar indolencia y ligereza 
por los tiranos coreografía impuesta
danza macabra para la Musa abandonada»


Belleza terrible y terrible Belleza.
Asombro, ira, espanto, cuando las sirenas aúllan más crímenes; o cuando la rabia del planeta estalla a causa de los tarascones del hombre. No es fácil, por cierto, para nuestra poeta de manos abiertas al amor, aceptar que «eso» es –también- la «condición humana».
Y quizás esa es la razón de la  siempre resurrección:

«Et pourtant... vivre  /Y sin embargo… vivir».

Muerte y resurrección. sí.
Cada página es un estilete que  rasga la negrura: el horror.
Porque  también, el océano y sus oleajes; la música, la pintura y las artes todas.
Porque también la Natura de capullos amanecidos; también y sobre todo, el sentido de la vida como hecho trascendente; y también dioses griegos y  artistas y  geografías; y fanatismos y  Abel y Caín... y el perdón y la compasión.
La tensión entre lo material y el Azul. Entre lo pedestre y lo sublime; entre finitud y Absoluto...
Todo alcanza sus cumbres y sus abismos casi simultáneamente; y tanto la terrible belleza como la belleza terrible, están amparadas por una gran ternura:

«A lo largo de las estaciones del cielo
escucho titilar la Vía láctea
estrellas chispeantes de un ballet lunar interestelar
Luna luna de todos los astros el más misterioso
recoges los llantos de la ausencia
inspiras a los amantes las emociones más tiernas
y eres Musa para los poetas
Te decimos a veces maléfica __ Yo que busco
te sé confidente de mis noches»

Muerte y siempre resurrecciónm sí.
Síntesis de los contrarios, puerta que se abre y puerta que se cierra.
Lo inasible y lo vacuo.
El poder y la carencia de los seres arrancados de toda forma de existencia digna.
Vida que quiere vida y muerte que siembra muerte: Siria, Irak, Grecia, Afganistán… la France:
«… En los albores fue Charlie /En el crepúsculo que enrojecía fue Bataclan/ La sangre derramada…». La peste brune:

«La tierra chorrea rojo por la sangre derramada en las calles
En Europa ______ en Francia sobre todo
el fascismo estalla en olas azul marino
sobre nuestras dunas frágiles»

«¿Qué es una hoja de papel?/ Es algo que no puedes dar vuelta/Hasta no sacar la última línea de ti mismo», dice una poesía rusa de autor anónimo.
Bienvenido «Coreografía de cenizas», batalla entre Eros y Thánatos, que se resuelve en una fe final en el destino.
 Es la última línea del alma de Françoise Ruban.

«Celebrar el amanecer
destellos magos del alba
instante de amor y de paz
Las palabras cantan»

Cristina Castello
                                          (Para el texto y traducción de extractos de poemas)
«Chorégraphie de cendres»
Françoise Ruban, poeta francesa
Idioma : francés
Blog de Françoise Ruban
©maquettes by association gens du monde
 Éditeur : Gens du monde (association loi 1901)

livres à commander
ISBN 978-2-919521-38-8
SIRET : 521 903 294 000 10
©Droits réservés éditions épingle à nourrice
 15 €



Traduction en français





« Chorégraphie de cendres », poèmes de Françoise Ruban, par Cristina Castello



Toujours la résurrection

« Tout est changé, changé du tout au tout :
Une beauté terrible est née »

William Butler Yeats


  « Chorégraphie de cendres » est une plaidoirie contre tout ce qui tue la vie.
C'est résistance, au cœur de l'hécatombe qui secoue la Terre.
La résistance comme celle de Prométhée face au  supplice.
Supplice de mère :
Douleur sèche
Douleur animale
Pleur de la Divinité
Pour Fabrice, le fils qui est parti en 2009 vers une étoile.
Fabrice et Françoise, non pas seulement une mère et un fils, mais deux identités en communion :




« Je regarde le ciel
nuages mouvants filants _____ s'étirant
symphonie inachevée
bleus et blancs chavirés
quand retentissent ces gris qui m'assourdissent
Je cherche
Un sens à cette existence
insensée cadence »

« Chorégraphie de cendres » n'est pas un chant au malheur puisque dans les strophes les plus douloureuses, scintille la sève vitale.
Poésie en « ligne droite » qui devient ellipse, courbe, spirale, tour, au sein même des régurgitations de la haine des criminels du monde :


« Dénoncer la haine la guerre meurtrière
Le poète jugé fou ou rebelle
a ordre de se taire
on le condamne à faire danser insouciance et légèreté
par les tyrans chorégraphie imposée
danse macabre pour la Muse esseulée »


Beauté terrible et terrible Beauté.

Étonnement, fureur, quand les sirènes hurlent aux crimes; ou quand la rage de la planète éclate à cause des morsures de l'homme. Ce n’est certes pas facile  pour notre poète aux mains ouvertes à l'amour, d’accepter que «cela» soit- aussi - la «condition humaine».
Et peut-être est-ce  la raison de toujours de la  résurrection :
«Et pourtant... vivre  »

Mort et résurrection, oui.

Chaque page est un stylet qui déchire la noirceur : l'horreur.
Parce qu'il y a aussi, l'océan et ses déferlantes; la musique, la peinture et les arts.
Parce que il y a aussi la Nature des cocons s’éveillant ; mais  aussi et surtout, le sens de la vie comme une transcendance;  mais encore  des dieux grecs, des artistes et des géographies; et le fanatisme et Abel et Caïn ... et le pardon et la compassion.
La tension entre le prosaïque et l’Azur. Entre le terre à terre et le sublime; entre la finitude et Absolu...
Tout atteint ses sommets et ses abîmes presque simultanément;  Beauté terrible et  terrible Beauté, sont protégées par une grande tendresse:


« Au fil des saisons du ciel
j'écoute scintiller la Voie lactée
étoiles pétillantes d'un ballet lunaire interstellaire
Luna luna de tous les astres la plus mystérieuse
tu recueilles les pleurs de l'absence
tu inspires aux amants les plus tendres émotions
et des poètes tu deviens Muse
On te dit parfois maléfique __ Moi qui cherche
je te sais de mes nuits confidente »

Mort et résurrection, oui.

Synthèse des contraires, porte qui s’ouvre et porte qui se ferme.
L’insaisissable et le profane …
Le Pouvoir et la carence d’êtres arrachés de toute forme d'existence digne.
Vie qui appelle la vie et mort qui sème la mort : Syrie, Irak, Grèce, Afghanistan… En France : «…A l'orée il y eut Charlie/Au crépuscule rougeoyant ce fut le Bataclan/
Le sang déversé…». La peste brune:

«  la terre ruissela rouge du sang répandu par les rues
En Europe ______ en France surtout
la peste brune déferle en vagues bleu marine
sur nos fragiles dunes »

« Qu'est-ce que  une feuille de papier ? / C'est quelque chose que tu ne peux pas tourner/jusqu’à  en  tirer la dernière ligne de toi même », dit une poésie russe d'auteur anonyme.
Bienvenu  «Chorégraphie de cendres», bataille entre Éros et Thanatos, qui se résout par la foi finale en une destinée.
C'est la dernière ligne de l'âme de Françoise Ruban

« Célébrer le point du jour
lueurs magiciennes de l'aube
instant d'amour et de paix
Les mots chantent »

Cristina Castello, 21/09/2017
 «Chorégraphie de cendres»
Françoise Ruban 
Blog de Françoise Ruban
©maquettes by association gens du monde
 Éditeur : Gens du monde(association loi 1901)
ISBN 978-2-919521-38-8
SIRET : 521 903 294 000 10
©Droits réservés éditions épingle à nourrice
 15 €



                                                                            ******




Chère Françoise,
Tu transformes la douleur en poème, et sans doute cette "transformation" ou transfiguration t'amènera-t-elle plus loin encore. Cette alchimie douloureuse, lente et obsédante, porte en elle une sorte de résurrection à soi-même, comme la grappe coupée de son pied, pressée, foulée, va peu à peu devenir un nectar portant en lui l'ivresse, mais aussi une calme ouverture, une heureuse disponibilité.
Ce chemin tu le suis courageusement et ton écriture le décrit avec ses épines et ses abîmes, tu nous l'apprends, tu nous l'enseignes. Merci de cette générosité et de ta confiance qui me touche beaucoup.
Je t'embrasse bien amicalement.
Christine K, 25 août 2017


                                                               *****

Chère Françoise,
Notre mois d'août est ponctué de passages d'amis et entrecoupé de sauts à Paris. Ceci pour t'expliquer la lenteur de ma réaction à ta Chorégraphie de cendres. Tu cites cette phrase forte de Gabriel Celaya, que je fais aussi mienne : "Je maudis la poésie conçue [...] par ceux qui sont neutres". Tu es immensément grave et je connais une partie de ce qui t'a rendue telle, toi qui sais "écouter la fragilité qui bat et se débat" et je suis toujours ému par ceux qui, comme toi, font aux mots une confiance à la fois ouverte et périlleuse. Moi aussi, je vis dans et par les mots et je lis, je vois, je sens à quel point tu respires dans leur proximité vitale. Merci du don que tu nous as fait de ce second recueil. Je t'embrasse très affectueusement,


Ivan, le 19 août 2017


                                                       *****


« Se lever, tituber, tomber, se relever, tomber encore et se relever" et encore tituber et puis pleurer, rire, s’apaiser un peu, mais surtout écrire…oui écrire…
Il y a tous ces verbes mouvement qui scandent la
« Chorégraphie de Cendres » de Françoise Ruban
Il y a aussi la mémoire, cette boite souvenirs implacable.
Déjà la mémoire à vif :
« Il me revient en mémoire des nuits
tu étais dans la pièce à côté »…
Et puis la mémoire « s'adoucit ». Il faut dire qu’il fait nuit, il faut dire que c’est une « Cantate de nuit » :
« Parle-moi mon cœur, des instants de plaisir
je veux à la vie sourire »
Mais Françoise Ruban ne se résout pas vraiment à cet état de « joie »…elle tente, elle tente et revient avec ce coup en plein cœur, une évidence :
« Je cherche un sens à cette existence »…
Et plus loin…elle murmure :
« Ame, méfie-toi des désirs à pas feutrés ».
Et puis viennent les saisons. Ces saisons qu’elle sait déjà. Le temps est à la confidence. Le temps est à l’urgence du dire :
« Te dire ô mon fils »
Et nous sommes là sans bouger, à « les écouter ». Elle qui lui raconte. Elle lui raconte le manque de lui qui est présence pourtant. Elle lui raconte le monde, tout ce qui s’y passe depuis son absence au monde. Et lui, nous l'apercevons aussi.
Et puis soudain, comme un peu fatiguée de raconter, elle s’assoit brutalement et lui lance :
« Pour toi mes plus beaux vers
en bouquets disposés »
Et elle le « voit » :
« Soudain, surgit de l’ombre, je te vois...
Bonne nuit, je t’aime ».
Elle ne lâche rien Françoise Ruban. Ce ne sont absolument pas des cendres qu’elle envoie dans le vent. Mais des particules de vie.
Tout ce recueil est :
« Frémissements or et pervenche
par le vent balayés »
En lisant Françoise Ruban, nous sommes face à face avec sa douleur. Face à face avec ses « moyens » pour la supporter…avec ses moyens pour atteindre ce grand enfant absent.
Comment le « toucher », comment continuer les câlins, la tendresse. Comment lui survivre.
C'est peut-être là tout le mouvement de ce livre. Lui survivre pour qu’il ne meure pas pour toujours.
Cette « Chorégraphie de Cendres » est incandescente…
Elle l’est du premier poème jusqu’à la fin. Jusqu’à cette dédicace presque à la dernière page du recueil.
Car même si nous lisons ce fils absent, car même si nous le savons avant même d’ouvrir le « livre ». Cette dédicace en fin de recueil prend à la gorge...
Ce n’est plus seulement un « absent », ce n’est plus seulement son fils. Il a un prénom...
« A mon fils Fabrice »
Et nous apprenons ce prénom. Nous savions son rire, ses « fils rouges et bleus » qu’il a lâchés, sa part d’enfance dans l’album « aéré », sa part d’homme aussi.
Fabrice ne peut plus mourir. Il l’a déjà fait.. sans succès …
Françoise Ruban, sa mère, le maintient « en vie»…à vie :
« Nous sommes capables tous les deux
de ne rien dire
de nous comprendre
dans des regards échangés
dans nos silences chargés d’une puissance inégalée
Toi ma tendre réalité ».
Jeanne Orient ©
Chorégraphie de Cendres
Françoise Ruban
Editions Epingle à nourrice
Photo © Françoise Ruban
Recueil à commander à Françoise Ruban

Jeanne Orient, le 30 juillet 2017


                                                        *****


Ahlan Françoise. J'ai découvert Fabrice ds tes poèmes dt la lecture confirme un talent indéniable d'une femme au cœur tjrs à vif, ms qui reste qd même ouverte au monde. Je continue de me délecter de tes perles bouleversantes de beauté.

Anissa B, le 15 juin 2017

                                                                  *****


Je viens de recevoir le dernier recueil de Françoise Ruban, " Chorégraphie de cendres" aux éditions Epingle à Nourrice.
Il y a du bruit dans son jardin entre le monde et lui , et puis aussi celui d'une vie.
" Loin de nous
s'écoule le sang en torrents d'écume rouge
Tout près de toi
tout près de moi
Eclosent les pétales de nacre rose..."
Il n'est pas un jardin qui puisse entendre et se taire.

Alain H, le 21 mai 2017

                                                                      *****

Après « l’Âme des marées », sublime recueil de poésie intime, Françoise Ruban nous ouvre à nouveau son espace intérieur. Avec son livret « Chorégraphie de cendres » elle nous propose sa propre invitation au voyage où les mots prennent vie pour ranimer la braise, celle de l’amour perdu.
Et quand tout est gris, lorsqu’un être cher à notre chair, à notre vie, s’en est allé cruellement, Françoise sans relâche, main tendue, cherche sa présence, invisible mais si proche… Contempler la nature, l’écouter, la nommer, parler aux nuages qui passent… Résister, se rebeller, ne pas se fracturer, laisser seulement « répandre des larmes de douleur d’impuissance ». … Rien n’est jamais définitif... La voie du cœur fait grandir bien des ferments d’amour.
Alors peu à peu la blessure devient béatitude, se transforme, se transcende au plus profond du vivant de la vie. La poésie devient lumière, elle l’habite et s’en nourrit, jour après jour, mots après mots, vision après vision. Elle avance sur la voie du cœur avec une autre perception, une autre conscience.
Il y a du mystique chez Françoise Ruban, comme une évidence d’éternité ..
Merci Françoise pour tant de beauté !

MFZ, le 24 mai 2017

                                                               *****

Du peu encore que j'ai lu de cet opus me reste cette impression vive : il y a tant de douleur dans tes poèmes, et tant d'amour, mais d'une douleur que les mots parent de fleurs et d'un amour que tes mots éternisent dans le cycle des roses.

Ghyslaine L, le 20 mai 2017


                                                                *****


Chers amis, s'il est un recueil de poésie qui m'a profondément touché par la sensibilité des cordes vibrantes sous l'archet de Françoise Ruban, cette "Chorégraphie de cendres" en est le témoignage précieux.
Et je ne saurais trop vous en recommander la lecture.
Il est des perles trop rares en ce monde pour les laisser se perdre dans les sables du désert de l'oubli, en la plaine de l'Alétheia.
Emparez-vous de ce recueil. Vous ne le traverserez pas en le lisant. C'est lui qui vous traversera. . Vous n'en serez que plus heureux.
Je remercie Françoise Ruban de ce magnifique cadeau et je remercie son éditrice Véronique Sauger de lui avoir apporté tout son talent.

Cristian R, le 8 mai 2017


                                                                    *****



"Le nouveau recueil de poèmes de mon amie Françoise Ruban
On aurait tort de croire que "Chorégraphie de cendres" puisse représenter seulement une évocation d'un passé qui n'en finit pas de troubler notre présent. Nous sommes ici dans une danse de braises, celles qui ne meurent jamais, celles qui lient le passé au futur, celles qui fondent nos cris et nos révoltes pour toujours, celles qui brûlent et qui font souffrir éternellement.
La mère, la femme engagée, l'amoureuse de la vie, la femme qui dit Non au "désert de cendres" qui s'étendent sur la terre, toutes ces femmes en une seule nous livrent un parcours de vie, de convictions, de larmes et de courage à travers la musique des mots qui crée le coeur humain. Un précieux contenu lové dans la fleur de la poésie."

JLouis G, le 4 mai 2017








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