jeudi 12 novembre 2015

Automne d'ors et de ténèbres, poème de FRuban

crédit photo fruban




                                                          Automne d'ors et de ténèbres



Là-bas sur les chemins d'enfance
Ici, dans mon jardin refuge
Les ocres et les verts mêlés
aux feuilles qui s'enflamment et tourbillonnent
en larmes d'automne illuminées
Soleil pâle
Tu es le plus lumineux de tous
Toi que j'aime
Là-bas
Ici
Mon Amour


Quelques grues cendrées en partance vers le Sud.
Que ne puis-je embarquer sur leur dos
Savourer la douceur de cette journée d'automne
Craindre l'arrivée du novembre noir
Déjà installé en mon âme
Il repartira quand seront de retour
nos oiseaux migrateurs nos grues criardes
joyeuses aux frémissements de printemps
Mon Amour


Simplement la Vie mon bel ami
La Vie qui offre la Vie qui reprend
Simplement le rêve porteur d'espoir
Et puis la réalité peinte d'habits noirs
Sans prévenir suffisent un souvenir d'abandon
une attente sous les feuilles qui virevoltent
et tombent crissantes sous mes pas
Un arbre enlacé un ciel sourd
Mon Amour


Hier encore pétillante de sourires
Des projets d'avenirs éclaboussant ta fatigue
Tu croyais renaître faire renaître les scories
d'un douloureux passé sous lequel
tu ployais âme désarmée recroquevillée
Agir coûte que coûte ne pas renoncer
ne pas céder __   Simplement vivre
Encore un peu
Mon Amour

©fruban
6 et 7 novembre 2015

Tous droits réservés
Protégé par copyright

Recueil en cours










crédit photos fruban

dimanche 8 novembre 2015

Autoportrait à l'Aimée, de Martine Cros, Poésie

‘Autoportrait à l’aimée’, recueil inédit paru aux Éditions Qazaq aujourd’hui
Couverture Autoportrait finale
Il y a deux mois Jean-Claude Goiri, éditeur du Festival Permanent des Mots, introduisit Martine Cros chez nous, les Cosaques des Frontières. Elle a déjà participé au blog avec deux textes. Dès le début, elle exprimait le désir de publier aux Éditions QazaQ son recueil qui paraît aujourd’hui sous le titre : “Autoportrait à l’aimée”. Il va sans dire que j’ai accepté sans hésitation. J’espère que vous ferez un très bon accueil à cette merveilleuse poésie.
Son thème :
« L’aimée. Qui est-elle ? Est-ce la femme en elle qu’elle doit reconnaître, est-ce l’autre, l’être aimé, ou, encore, est-ce la Poésie, la Muse, pour laquelle elle cherche une terre promise? »
Spécialement pour vous, lecteurs, Martine accompagne son livre ici avec quelques mots :
« Sous le masque de bandit dont je me suis revêtu, sous tous les questionnements qui inondent mon visage, sous les fleurs que j’ai encore un peu dans les yeux, dans ce Valjean qui m’écartèle entre agir et penser mais qui m’anime à jamais, dans le portrait de l’âme que me renvoie l’écrire, je rêve de calme et d’art, et d’amour. C’est un portrait où j’oblique encore un peu les yeux, recherchant l’horizon pour sonder l’infini de tous les portraits qui me traversent, qui me sont des esquisses, que seul l’amour pourrait parachever . Un portrait fane, un autre émane. Celui-ci sera gravé sur la toile -!- mais ce n’est peut-être qu’une apparition. Une photographie à un moment donné. Avec ses failles et sa passion...
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Martine Cros
Couverture Autoportrait finale
Il y a deux mois Jean-Claude Goiri, éditeur du Festival Permanent des Mots, introduisit Martine Cros chez nous, les Cosaques des Frontières. Elle a déjà participé au blog avec deux textes. Dès le début, elle exprimait le désir de publier aux Éditions QazaQ son recueil qui paraît aujourd’hui sous le titre : “Autoportrait à l’aimée ". Il va sans dire que j’ai accepté sans hésitation. J’espère que vous ferez un très bon accueil à cette merveilleuse poésie.
Son thème :
« L’aimée. Qui est-elle ? Est-ce la femme en elle qu’elle doit reconnaître, est-ce l’autre, l’être aimé, ou, encore, est-ce la Poésie, la Muse, pour laquelle elle cherche une terre promise? »
Spécialement pour vous, lecteurs, Martine accompagne son livre ici avec quelques mots :
« Sous le masque de bandit dont je me suis revêtu, sous tous les questionnements qui inondent mon visage, sous les fleurs que j’ai encore un peu dans les yeux, dans ce Valjean qui m’écartèle entre agir et penser mais qui m’anime à jamais, dans le portrait de l’âme que me renvoie l’écrire, je rêve de calme et d’art, et d’amour. C’est un portrait où j’oblique encore un peu les yeux, recherchant l’horizon pour sonder l’infini de tous les portraits qui me traversent, qui me sont des esquisses, que seul l’amour pourrait parachever . Un portrait fane, un autre émane. Celui-ci sera gravé sur la toile -!- mais ce n’est peut-être qu’une apparition. Une photographie à un moment donné. Avec ses failles et sa passion.
Tout un temps énigmatique soulève son voile, à peindre ces autoportraits.
Dans une lettre à Verlaine, Mallarmé considère que « le seul devoir du poëte » est de proposer « l’explication orphique de la Terre » ( 16/11/1885).
Le seul devoir que j’apprécie est peut-être celui-là : écrire les levers de voiles du poète.
Ce recueil, je ne l’attendais pas. Il est venu à moi sans que je le sache.
Je l’avais dans mes mains, mais ce sont Jean-Claude Goiri et Jan Doets qui, les yeux dans leurs coeurs, l’ont ouvert, lu, et accueilli, avec tant de délicatesse. Je les remercie infiniment : de donner l’opportunité.
Et plus vite que je n’ai pu l’imaginer, il m’a été donné de la partager avec vous. Vous, amis des réseaux, qui êtes pour beaucoup dans cette réalisation, qui avez partagé mes poèmes, sachez que sous les mots, entre les blancs, vous êtes là, amis, mère, fils, aimées, muses, et je vous offre toute ma gratitude à l’orée de publier ce minois à l’émoi. »
N’hésitez pas à commander ce livre magnifique de Martine, en poursuivant avidement vos achats parmi les dix-sept livres, déjà, du catalogue des Éditions QazaQ qui ont besoin de votre coup de pouce ! Voici les liens :
Autoportrait à l’aimée : http://www.qazaq.fr/pages/martine-cros/
Tous les livres et auteurs: http://www.qazaq.fr/livres-et-auteurs/
Martine Cros 
Bonne lecture !
Jan Doets
Éditeur
http://www.qazaq.fr/pages/martine-cros/