où les bourgeons enflent leur ventre fécond
gorgé de sève nouvelle ____ la Vie
Tu rêves de musique et d'harmonie
guidée sur le chemin par les chants d'oiseaux
Tu écoutes Barbara ou Lhasa
Jo et Katerina Et puis
Qu'as-tu fait de ta vie ?
Petite fille rebelle en ses rêves joyeux
en ses premiers émois amoureux
si souvent passions exaltées ____ Puis
mère attentive et fière
tu avances sur des chemins sinueux des ornières
où tu perds pieds t'enlises
mais tu te relèves Vite
Tu avances plus lentement ces jours
regard tourné vers le passé
à l'instant présent tu t'accroches
il s'est enfui _____ déjà
Devant toi un temps incertain des brumes des brouillards
dans leurs linceuls des fantômes décharnés
se dressent et te hèlent
Qu'as-tu fait de ta vie ?
Que feras-tu demain _______ Où est demain ?
Dans la balance tu déposes tes paquets
de rêves d'idéaux de désirs
ceux d'hier ont été mis au pas
souillés parfois
tant est sournoise la réalité
Tu avances et tu tangues
tu penses à ton Amour ___ la Poésie
le porte comme elle te porte toi
Beauté pureté En grand
ton coeur s'est ouvert
ton corps fatigué rompu a frémi gémi
tu penses il est le Dernier Homme
Le sera-t-il encore demain ?
L'Ombre sur vous s'est installée
tant de blessures tant de déchirures
tant de serments endeuillés
Ton coeur se crispe refermé
il crie il saigne _____ il se tait
Ton corps souffre il te fait mal
Vas-tu laissée ouverte la porte
sur la Nuit qui t'enveloppe ?
Notre vie mon amour est si fragile
quand s'insinue le venin
© F.R
le 20 mars 2014in recueil "L'Âme des marées" paru en octobre 2014
Ed. Epingles à nourrice éditions - ene
http://editozap.jimdo.com/livres/
Tous droits réservés
Protégé par copyright
crédit photo F.R ©
Je viens de prendre connaissance de ta rive d'ici, et te serre fort contre l'espérance que je porte. Que ce blog chemine avec toi sur la voie d'une poésie bien à toi. Bises et joies, Martine
RépondreSupprimer« Un homme qui cultive son jardin, comme le voulait Voltaire.
RépondreSupprimerCelui qui est heureux que sur terre il y ait de la musique.
Celui qui découvre avec plaisir une étymologie [...]
Ces personnes, qui s'ignorent, ce sont elles qui sauvent le monde » (Jorge Luis Borges)
Tu fais partie des « Justes » dont Borges parlait, Françoise Ruban
En avant, poète ! Merci pour la beauté !
Cristina
Je vais en découverte sur vos pages avec l'odeur de la mer qui émane des images. Merci
RépondreSupprimerJe suis ravie toujours autant ravie de te lire : c'est un profond et vif enchantement.
RépondreSupprimerAmitié.
Gaby