Il disait : "Quand on met le mot « algie », cela renvoie à une souffrance. "
Et il avait répondu à un journaliste :
Qu'elle image aimeriez-vous laisser ?
Georges Moustaki. "Je ne sais pas si cela répond à votre question, mais j'ai envie de faire une fondation. Une fondation pour réunir la richesse des instruments, les partitions, les beaux objets, des réalisations que j'ai créées ou qu'on a créées autour de moi. Pour ne pas que ce que j'ai fait tout au long de ma carrière, soit dispersé. J'ai peut-être été traumatisé par ce qui est arrivé à Barbara. Quand elle est morte, tout a été dispersé. J'aimerais réunir des choses qui me tiennent à coeur aujourd'hui, non pas pour en faire des icônes, mais simplement, quand je ne serai plus là, savoir qu'elles existent. C'est une idée que j'ai depuis longtemps. Je me souviens, après la disparition de Barbara et de cette dispersion un peu choquante, Jean-Claude Brialy m'a dit : « Il ne faut pas mourir. » Voilà quelqu'un qui est parti en réglant tout avec ses proches, ses amis, le public. Il a laissé un état des lieux impeccable." (L'Humanité- 23 mai 2013)
Chantal Savenier
Photo Catherine Domain.
crédit photo Catherine Domain le piano de Jo Moustaki déménagé |
Chantal Savenier a écrit plusieurs ouvrages sur Georges Moustaki (voir ci-dessous). Elle a ouvert un site très riche sur cet artiste (autourdemoustaki), malheureusement en pause pour quelque temps encore.
- Chantal Savenier, Voyage ethnographique au sein d'un lexique chantant — De la symbolique de la femme et de la féminité dans la séduction Moustakienne, format : 14,8 × 21, 191 pages, Éditions Les Sentiers Écartés, 2009-
- Chantal Savenier, Moustaki, pour que ça ne tombe pas aux oubliettes, format 14,8 X 21, 147 pages, Editions les Sentiers Écartés, 2014 (ISBN 978-2-9533806-1-3)
- Sophie Delassein, La vie avec Moustaki, Éditions du Moment, 150 pages, 2014
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