Un jour en septembre
Fraîcheur de l'aube Prémices
au feuillage ambre de l'automne
douce langueur laine glissée
sur mon coeur
quand chante le silence
mélodie de ton absence
Cocon à peine éclos Mes mots
avalanche de nuit blanche
dansent sous la Lune
ronde radieuse lumineuse
Federico l'écho de ta romance
évanescence d'ombres bleues
sur ta sonate Ludwig
Es-tu rêve ou bien sève Enivrées
mes lèvres t'espèrent entrouvertes
sur cet automnal crépuscule
l'Amour est champagne
tes baisers pétillantes bulles
Ô ivresse des saveurs
Immobile voyageuse Temps suspendu
aux souvenirs éperdus
palette d'arpèges aux senteurs estivales
féerique symphonie que fredonne
mon âme solitaire et fière
le manque de Toi pour unique lien
pour unique bien
D'abord pâle le Soleil
brûle mon corps alangui et m'emporte
translucide opaline la vague de cristal
Regard égaré au fond du ciel Vega
sera Muse et déploiera pour nous
le lit d'une immortelle étreinte
© F.Ruban
le 25 septembre 2013
extrait du recueil "L'Âme des marées"
éditions épingle à nourrice
livres (extraits et auteurs)
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crédit photo fruban |
Voilà un poème aux couleurs poétiques largement déposées en couronnes et pétales de mots splendides et dans une splendide articulation métaphorique. Ici le poète et le peintre se rapprochent comme si Monet parlait de ses nymphéas. Et si le crépuscule des dieux n'était autre que l'aurore de l'Amour universel? C.R.
RépondreSupprimerVoilà bien longtemps que je n'avais relu ce poème...il me semble qu'à l'époque, j'avais eu envie de mêler les sens, d'établir des correspondances, chères à Baudelaire (que je ne suis pas... ah ah !!!). J'écrivais souvent des poèmes "musicaux". Comme toujours, j'ai grand plaisir à lire tes commentaires.
RépondreSupprimer"Et si le crépuscule des dieux n'était autre que l'aurore de l'Amour universel ? "
Merci beaucoup ami et fidèle lecteur !
De rien car c'est plutôt à moi le lecteur anonyme de te remercier.
RépondreSupprimerAnonyme anonyme..... faut voir ! Tu es démasqué...
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