mercredi 21 octobre 2015

Tu attendais, poème de fRuban

           
crédit photo fruban
                               
 Tu attendais



Tu attendais les déferlantes et
devant ton cœur en peine
un océan d'une grise platitude
sans émotions sans états d'âme
Il t'observe impassible presque indifférent
Flux ou reflux tu ne sais plus


Tu attendais les déferlantes et
de drames tus en comptines enfantines
le tournis te saisit t'entraîne en
valses joyeuses ou requiems
Sonne le glas pesant couvercle que t'assènent
lugubres les cloches de bronze


Tu attendais les déferlantes et
tu parles ici tu écoutes là
la nausée remplit ta gorge serrée
la fatigue t'abat quand tu oses quelques pas
sur les graviers étincelants de lumière
Pluie nocturne vivifiante écume



Tu attendais les déferlantes et
tu observes la danse des vautours
ailes séductrices déployées becs et ongles griffus goulus
œil perçant à l'affût d'un faux pas
Toi qui ne cherches que Beauté
tout près de ton Amour


Tu attendais les déferlantes et
l'adagio de son silence caressante présence
envahit ton âme t'offre les flots qui t'englobent
vagues douces qui lèchent ton corps
Tu te niches dans cette chaleur
tu lui souris et tu fuis le futile

©fruban

18 octobre 2015

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