crédit photo fruban |
Quelques pas dans le jardin ont suffi
Mon regard s'attarde
Sur des roses oubliées abandonnées
Les arbres nus dépouillés élancent vers le ciel blanc
leurs ramures décharnées
De rares feuilles s'agitent sous le souffle léger
Mon coeur s'envole s'envole...
C'était un soir d'été
Autour de la table de pierre
Tes cheveux bouclés tes yeux clairs au sourire malicieux
Nous étions tous réunis le vin un nectar
qui faisait pétiller les yeux et les paroles
La pénombre nous enveloppait à la lueur vacillante de la flamme
aux senteurs de citronnelle
Les îlots odorants et fluorescents de l'onagre
-nous l'appelions belle de nuit -
Les rires les paroles éclaboussaient le silence
Nous inventions des utopies
et refaisions le monde...
Solitaire ce matin j'interroge le ciel laiteux
Impassible et sourd
Et comme chaque jour depuis trois longues années
Je me plais à rêver
Et si tout là-haut dans cette immensité infiniment mystérieuse
Un petit prince
Aux yeux rieurs
Aux boucles blondes
Guettait mes promenades matinales...
Par une nuit claire
Scrutant la voûte étoilée
Percevrai-je moi aussi le rire cristallin d'une étoile
Mon Etoile
la plus lumineuse de toutes ..
© F. R
jeudi 19 janvier 2012
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extrait du recueil "L'Âme des marées" publié en octobre 2014
éd épingle à nourrice
couverture du recueil "L'Âme des marées" |
L'empreinte du passé, de ce qui fut, de qui fut continue de frapper notre esprit et notre âme dans les soubresauts émotionnels du souvenir.
RépondreSupprimerLe souvenir,lui, est impérissable. Il est une revanche sur la mort. Une façon de lui dire "merde". Merde à toi la mort car tu n'as pas gagné dans ton incapacité à vider ma mémoire. Et je te le dis avec des mots qu'on appelle "poème". A lui seule ce mot est un mot d'amour, un mot de vie. Ce que tu ne peux comprendre et tant pis pour toi qui ne sait qu'ôter la vie.