lundi 16 octobre 2017

Prisonnière, poème de fruban




« Nous ne sommes rien, ce que nous cherchons est tout »
Olav H.Hauge
cité dans la Préface de « Nord profond » (éd Bleu autour)



Prisonnière



Prisonnière des murs de pierres
Prisonnière des ciels gris des murs de pluie
Sur tes écrits tu te replies
Si la Nature se montre parfois hostile
Il est des prisons plus impitoyables
Emmurée par les cœurs de pierre
Tu te bats pour trouver la lumière

La cohorte des revanchards charognards se déchaînent et t'encerclent

Chaque matin je te regarde mon amie
l'araignée tisseuse de toiles
Je te parle de mes nuits
Je te dis les hommes et leurs mesquineries
Je souris avec toi de nos secrets
Nos cœurs battent au rythme du monde
au rythme d'une absence si présente

Les feuillages enflammés ruissellent en perles d'or sur la pluie d'hier

Les poètes vendent leur cœur
Comme d'autres vendent des Mirages
Tout est marché tout est commerce
Ô écrire pour le Silence écrire pour l'Absence
Ne pas vendre ton âme au diable
Maître Ego se pavane sur les réseaux
Et toi tu te sens prisonnière

Nous savons toi et moi les mots simples
les mots profonds
Ce poète norvégien entre taille de cerisiers
et carnets de poésie
Les mots de la Vie de l'Amour de la Nature
de la Beauté du monde

« Je veux qu'un poème soit tel que tu puisses habiter dedans »(1) 


© fruban, le 14 octobre 2017

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recueil en cours

(1) Olav H.Hauge, cité dans la Préface de « Nord profond »




© photo fruban



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