Aujourd'hui 8 mars, mes pensées vont vers toutes les mères qui assistent, meurtries et impuissantes, aux souffrances de la chair de leur chair. Souffrance due à la maladie, à l'oppression tyrannique, aux addictions toxiques, au désespoir.. Ces mères parfois seules, mal aimées, mal aidées.. qui luttent avec un amour désespéré, au chevet de leur enfant et qui offrent sans compter leurs nuits sans sommeil, pour caresser une main ou un front, pour sourire... malgré les larmes qui ne couleront que dans la solitude. Ces mères qui accompagnent jusqu'au seuil de la nuit éternelle, cet enfant que la colère des hommes ou la colère des cieux leur ont arraché. Qu'on les nomme les "folles de la Place de Mai", qu'elles portent le foulard palestinien.. qu'elles vivent tout près de moi, qu'elles se trouvent à des milliers de kilomètres.. Ces femmes sont toutes mes soeurs, dans la douleur et dans le deuil. Jamais un enfant ne devrait quitter cette vie avant celle qui lui a offert la vie.
© fruban
écrit le 8 mars 2012
Pablo Picasso, détail de Guernica Mère portant son enfant mort (1937) |
Je suis très ému par ton texte empli d'amour. Je pense à toutes ces mères que je ne connais pas et à celle que je connais qui a du subir cette injuste et cruelle épreuve. En ce jour des droits des femmes je m'associe pleinement à ton témoignage d'amour inconditionnel. Je t'embrasse très fort.CR
RépondreSupprimerMerci pour tes mots si chaleureux sur ce petit texte.
SupprimerTu me connais, mon cher Cristian, je m'efforce encore de croire en l'amour et l'empathie. Parfois, cela devient difficile, tant notre époque semble avoir cédé à la médisance et à la violence.
Moi aussi, je t'embrasse avec une vraie affection.
Françoise