Les arbres tombent
Sous le poids de papillons vieillis
La mer figée fauche les vies
Et des ailes sans oiseaux
Nous pleuvent au travers des yeux
Dans cette nuit sans aurore
Le monde
Eclairs d'ombre
Ténèbres de lumière
Où ?
Le soleil abreuvé dans le ventre de l'ange
Où ?
Les murs foudroyés par des légions de pétales
Où ?
La rétine de la paix
Même pas ce lâcher d'oiseaux
Le sang insurgé des humbles
Enflammera-t-il la lumière ?
traduit de l'espagnol ( Argentine )
par Pedro Vianna
***
Los árboles caen
Bajo el peso de mariposas envejecidas
El mar coagulado guadaña las vidas
Y alas sin pájaros nos llueven los ojos
En esta noche sin aurora
El mundo
Fulgores de sombra
Tinieblas de luz
Dónde
El sol abrevado en el vientre del ángel
Dónde
Los muros segados por legiones de corolas
Dónde
La retina de la paz
¿O quizás esta suelta de pájaros
—La sangre insurrecta de los mansos
Inflamará la Luz?
Cristina Castello, «Quête»
París, 14 de marzo de 2011
en mi libro «El canto de las sirenas»
Editions Chemins de Plume
http://0z.fr/FImoR
photo Cristina Castello |
Saisissant, superbe!!!
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