crédit photo fruban |
Attentes... attente
apprivoisée
Attente
morsure rouge cœur rongé
voiles de cendres noires
ténèbres
Mes yeux griffent les ciels
__ Prière
païenne supplique au gingko
Espérance pour toi ma chair
mon sang
souffle ténu de ta vie
Sur toi se referment les
serres de la Mort
Attente
chancelants balbutiements de
l'âme
au rythme des saisons flux
et reflux des marées océanes
Identité perdue __ me
retrouver
avec cette plaie ouverte
rester la même
Mes doigts caressent
l'ivoire et l'ébène
hésitant Prélude
Une petite cantate me prend
la main
Attente
promesse de fleurs saveurs
de fruits
sans fin contempler le
jardin
mystères d'une vie qui
meurt et renaît __ Ô Nature
Un peu de nacre blanc perce
la neige __ et déjà
un tapis couleurs de flammes
senteurs d'automne
crisse sous mes pas et
murmure
Tu renais demain
Attente
une rencontre un amour
peut-être
il serait le dernier homme
__ je le croyais
Passion folle voguant sur
des flots croisés
poussée par des vents
contraires __ au gré de tes envies
Guettant un signe un appel
un voilier à coque de chair
vague inéluctable __
l'Océan c'est toi
Capitaine tu as perdu le cap
Attente
ta main sur mon épaule
des baisers dans le cou des
désirs un peu fous
Vague déferlante
qu'apaisent les alizés
Fraternelles tes forêts
profondes m'invitent
frémissements au cœur
apaisé
promenades libres et
solitaires __ au rythme de nos plumes
A ma vie tu donnes sens
Une confiance un désir
une détente
©fruban
le 12 août 2015
Tous droits réservés
Protégé par copyright
in, Chorégraphie de cendres (2017)
éditions épingle à nourrice
Protégé par copyright
in, Chorégraphie de cendres (2017)
éditions épingle à nourrice
Dans la Kabbale, il est un arbre dont les racines sont au ciel, "symbolisant" le pouvoir de l'émanation qui par étapes successives va ensemencer la terre et déposer les grenades de la vie qui nous meut. J'y vois une analogie importante avec l'arbre au quarante écus. Et pour l'un comme pour l'autre, le sang qui les anime, la sève est celle de l'amour. En hébreu le sang se dit "dam" même racine que "adam", l'homme. Dnas ce très beau poème c'est de cela que tu parles. Pour moi. Cristian
RépondreSupprimerOui, ce poème a voulu dire l'Amour, au fil du temps. L'amour et ses blessures profondes... la mort, l'abandon,l'indifférence du monde. Mais aussi, l'espoir et l'espérance, le désir de vivre. Tu sais combien il m'est quasiment impossible d'expliquer le pourquoi d'un poème. "La sève est celle de l'amour", oui !
RépondreSupprimerEncore merci Cristian ! Chaque mot que tu déposes ici me dit que la poésie n'est pas inutile... Il m'arrive d'en douter.
Je pense, ma chère Françoise, que tu ne dois pas en douter. Beaucoup ne s'expriment pas mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils ne ressentent rien. Ils sont un peu pour reprendre comme "l'enfant qui dira c'est beau, lui aussi aura compris".
SupprimerOui, tu as raison Cristian, mais surtout j'écris lorsque cela s'impose à moi. Si je suis lue, cela me fait plaisir, c'est une sorte de reconnaissance. Dans le cas contraire, je continue mon petit chemin de poète, malgré tout. Jamais le manque de lecteurs ou le désintérêt, ne m'empêcheront d'écrire... Encore merci à toi !
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