crédit photo fruban |
Automne d'ors et de ténèbres
Là-bas sur les chemins d'enfance
Ici, dans mon jardin refuge
Les ocres et les verts mêlés
aux feuilles qui s'enflamment et tourbillonnent
en larmes d'automne illuminées
Soleil pâle
Tu es le plus lumineux de tous
Toi que j'aime
Là-bas
Ici
Mon Amour
Quelques grues cendrées en partance vers le Sud.
Que ne puis-je embarquer sur leur dos
Savourer la douceur de cette journée d'automne
Craindre l'arrivée du novembre noir
Déjà installé en mon âme
Il repartira quand seront de retour
nos oiseaux migrateurs nos grues criardes
joyeuses aux frémissements de printemps
Mon Amour
Simplement la Vie mon bel ami
La Vie qui offre la Vie qui reprend
Simplement le rêve porteur d'espoir
Et puis la réalité peinte d'habits noirs
Sans prévenir suffisent un souvenir d'abandon
une attente sous les feuilles qui virevoltent
et tombent crissantes sous mes pas
Un arbre enlacé un ciel sourd
Mon Amour
Hier encore pétillante de sourires
Des projets d'avenirs éclaboussant ta fatigue
Tu croyais renaître faire renaître les scories
d'un douloureux passé sous lequel
tu ployais âme désarmée recroquevillée
Agir coûte que coûte ne pas renoncer
ne pas céder __ Simplement vivre
Encore un peu
Mon Amour
©fruban
6 et 7 novembre 2015
Tous droits réservés
Protégé par copyright
Recueil en cours
crédit photos fruban |
Automne, hiver, et printemps, tout à la fois ! rien ne va jamais sans le tout ! Bises.
RépondreSupprimerC'est un peu ça Serge...et tant de paradoxes offerts par cette saison : l'Automne, éternelle source d'inspiration pour les poètes ! Apollinaire, Baudelaire, Lamartine... difficile de tous les citer.
SupprimerJ'aime que tu viennes commenter mes poèmes ! Un grand merci !