Je vous invite à lire cet Inventaire poétique de Jean-Louis Garac, poète niçois, et à découvrir la richesse de son
blog.
Deux poèmes pour vous donner le désir d'aller plus loin.
Posted: 02 Jan 2016 11:56 AM PST
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Photo JL Garac |
La poésie est un défi Au temps, aux mots, et à l'usure De vivre, quand tout se délie Entre nous et jamais ne dure... JLG
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Chaque vie de soi-disant liberté A le souvenir de l’alcool, Le goût pâteux des doutes Autour du partenaire de la veille,
Et l’amertume des appels Qui n’arrivent jamais... On repense à l’illusion d’un regard, D’un beau torse et de cuisses,
Mais ce sont là des rayons de soleil À travers la prison de l’impossible; Rayons qui s’enfuiront bien vite…
Le lit simplement reste tiède, Las de son propre corps, Et des rêves qui s’y sont enflammés…
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Sonnet pessimiste...
La pacotille De malheurs brille Au sable fin De nos destins!
Le coeur s'en vrille Puisque le rien Tombe sans fin. Et les broutilles
Plombent demain De noirs desseins... Tout se fusille
Au quotidien, Bille que bille En tête, et point!
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Photo JL Garac |
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Têtes à grelots, Remplies de complots A fleur de méninges, Rusées comme un singe, Comprenant d’un mot Que toute l’info Est fausse et nuisible ! De la nuit des temps Jusqu’au jour présent Chacun a sa Bible…
Boxon de neuronesLes cons et les connes Recollent des boutsDe sens à deux sous ; Erreurs historiques, Confusions tragiques, La soupe à complots Se sert à grands flots Sur le Web épique !
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Tout l’avenir déborde d’ambre Comme une galaxie en jeu De sucre rose et de gingembre Sur lesquels passeraient nos yeux! Jungle d'absence Et de silence, La fleur s’en vaEn mot de soie…
A l’infini des couleurs vives, Lilas et lys entremêlés, Les bouquets de rêves en rives Au noir se sont aquarellés ;
Revient l’ennui De trop de nuits, L’amour se fâcheD’êtres trop lâches…
Et je ne sais plus qui j’entraine Dans l’univers de mon désir, Ayant couru à perdre haleineEntre des mots en devenir,
Loin de l’aurore, En métaphore
La mort s’en suit Pour moi et lui…
Ayant perdu un peu moi-même L’illusion de croire en quelqu’un; Avec l’empreinte des poèmes, L’amour se fait mythe et emprunt…
Passe le temps
De mes vingt ans,
L’amour s’égrène En jours de peine...
Tout l’avenir déborde d’ombres,
Soulignant les traits d’un chemin,
Et les soleils s’y cachent sombres Jusqu’à trouver le seul matin…
Espoir et faille Le corps défaille Meurtri des noms Sans nul pardon...
J’aimerai tant voir ton visage, Toi que je peins du bout des doigts, Mais je n’attrape qu’une image
Qui disparaît à chaque fois!
L'Eternité, D'hivers, d'étés, En vague immense Prend notre errance...
Pourtant le monde est ta mesure Et Dieu ta raison d’exister, Alors pourquoi cette blessure À mon cœur toujours attristé?
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photo JLG
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