J'ai découvert Antoine Choplin il y a très peu de temps, avec Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar, depuis j'ai lu Le héron de Guernica et La nuit tombée, avec un désir très grand de découvrir certains recueils de poèmes, d'autres romans aussi. Je me demande bien pourquoi cet écrivain au talent original, n'a pas plus d'existence dans les medias. Ses livres sont de ceux qui nous happent, nous emmènent, tant pour la beauté de sa plume que pour les faits qu'il raconte. Autour de Vaclav Havel, de la destruction de Guernica, de la catastrophe de Tchernobyl. Ses personnages principaux, humbles, simples, sont de ceux qui savent observer, ressentir, comprendre l'essentiel. Une grande poésie dans le regard porté sur le monde. Des descriptions toujours portées par un regard de poète. Que ce soit pour décrire l'horreur ou la beauté du monde. Des personnages attachants.
Je recommande à tous de lire Antoine Choplin ! frubanLe 33e prix Louis-Guilloux remis à Antoine Choplin
pour son livre "Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar"(éd La Fosse aux ours)
(Juin 2017)
"Antoine Choplin et le témoin inattendu
Histoire d’un livre. La rencontre d’un photographe proche de Vaclav Havel a été pour l’auteur le déclencheur d’un roman longuement mûri sur la dissidence tchèque.
LE MONDE DES LIVRES | 31.05.2017 à 17h10 | Par Florent Georgesco (Collaborateur du "Monde des livres")
"Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar", d’Antoine Choplin, La Fosse aux ours, 280 p., 18 €.
Un père emmène son fils au théâtre. Nous sommes en 1979, à Paris, où Stéphan Meldegg met en scène à l’Essaïon, pour la première fois en France, Audience et Vernissage, de Vaclav Havel. Près de quarante ans passent. L’adolescent qui découvrait l’œuvre et la figure du dissident tchèque alors en prison, l’un des symboles les plus puissants des combats pour la liberté à l’ère soviétique, est devenu romancier. Antoine Choplin se souvient : « Ce jour-là, j’ai commencé à comprendre ce qui arrivait. Une petite veilleuse venait de s’allumer. Cela n’a pas fait de moi un exégète de cette période historique, mais j’ai développé une attention constante aux événements qui se produisaient à l’Est. » (....)
Le photographe tchèque Bohdan Holomicek en 2009. Fred Tannzau/AFP |
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Extrait d'un article dans CULTUR'ELLE
Publié le 19 janvier 2017 par CAROLINE DOUDET (L'IRRÉGULIÈRE)
"Coup de coeur pour ce roman extraordinaire qui retrace avec brio et une grande maîtrise de la narration la lutte pour les libertés et contre le joug communiste — la peur, la surveillance constante par la police et les traîtres qui se font passer pour des amis. Sans que les dates soient précisées, le roman alterne ellipses de plusieurs années, et moments de la dissidence, jusqu’à la victoire finale et l’élection de Václav Havel. Entre Prague et la campagne Tchèque, entre réel et fiction, se construit l’histoire d’une révolution de velours menée par des écrivains, incarnation d’une conscience nationale en marche…"
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Dans BRICABOOK
"Ouvrir Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar est une plongée dans un univers en suspension. Tomas Kusar n’est pas un homme connu, mais il fait partie de ces êtres qui savent vivre et prendre le temps de contempler l’univers, de lui rendre sa véritable part. Tomas n’a rien d’exceptionnel pour certains : il est garde barrière à Trutnov en Tchécoslovaquie, il aime se promener dans la forêt, un amoureux de la nature, féru de photographie. Voler des instants, les figer pour toujours, et rendre grâce au temps, à ce qui rend la vie belle, faite de ces petits instants suspendus … Pour certains Tomas est homme de rien, à mes yeux il est homme de tout.
Il vit, là, sans anicroches, jusqu’à ce qu’il fasse la rencontre d’un homme fantasque au grand coeur : Václav Havel . Ce dernier n’est pas encore président de la Tchécoslovaquie, mais il est un dramaturge en opposition au régime en place…
Voici un roman porté par une douce grâce. Une rencontre, une amitié instantanée, fidèle et sans failles entre ces deux-là. Une évidence, presque. Pourtant ils ont des vies complètement différentes. Mais entre eux, nulle question, le lien est là, de façon naturelle. Et beau. Nous les suivons à travers différentes péripéties, des activités dissidentes, des passages en prison, mais aussi de très beaux instants en forêt, à écouter le temps de la vie qui s’écoule.
Encore une fois j’ai été charmée par cette histoire. Quelle belle ode à ces Justes souvent restés dans l’ombre mais qui portent en eux le germe de l’Histoire, sans lesquels celle de la Tchécoslovaquie n’aurait pas été la même.
Merci monsieur Choplin (et là tout d’un coup, je comprends pourquoi vous êtes resté un romancier de l’ombre.)"
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Bibliographie et entretiens d'Antoine Choplin sur Babelio
notamment à propos de son livre "Le héron de Guernica" (éd du Rouergue)
Antoine Choplin |
Voilà qui donne envie de lire cet auteur que je ne connais ps; Merci bcp. CR.
RépondreSupprimerJe te le recommande mon cher Cristian ! Quant à moi, je vais poursuivre ma découverte...
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