Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible
Albert Camus
Au milieu de l'hiver
Est-ce le ciel trop gris
le vent qui me rend folle
Est-ce cette date anniversaire
plus cruelle cette année encore
Est-ce le fil de la Vie de l'Amour
qui se perd dans les brumes
Est-ce lassitude de lutter
lassitude de sourire
Est-ce soif inassouvie ?
L'errance coupe mes ailes
Est-ce l'aube qui fleurit au petit matin
qui te murmure __ Vis
Est-ce le frémissement des bourgeons
qui délivre la sève dans tes veines ?
Ami, la Nature ne m'aide guère
en ces temps d'hiver
Ce souffle revenu ce rire qui éclate
je les ai retrouvés en caressant les pages
de ce petit livre rouge coquelicot
Il portait ton odeur ta passion
Une pluie fine vient de la côte d'Opale par les plaines de Picardie
Est-ce que la mort annoncée de janvier
t'ouvre maintenant les sentiers vers demain
Est-ce que tes yeux aveugles
peuvent admirer en ton jardin ces nappes de fleurs ?
Demande aux vents du Sud demande aux grues cendrées
© fruban
26 janvier 2018
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photo fruban |
Grues cendrées |
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"Au beau milieu de l'hiver" où la morosité ne veut céder son trône à la belle Chloris. La nature n'a pas toujours de patience mais elle est inflexible.
RépondreSupprimerEn attendant Chloris "au beau milieu de l'hiver", lisons Hamlet pour nous distraire de nos infortunes. CR
Mon cher Cristian, lire Shakspeare n'est très certainement pas ce qui est à l'ordre du jour, j'ai trop et trop travaillé dessus. Certes, le célèbre monologue d'Hamlet est un bijou rare, mais non !
SupprimerD'autres lectures m'aident "au milieu de l'hiver"...les poètes et ceux qui parfois le sont sans le savoir, par trop d'humilité.
Merci pour tes mots !