© photo sur la page facebook Rue de la Muette |
Patrick Ochs est musicien, interprète, photographe, écrivain.... what else ?
J'ai toujours aimé les découvertes, les rencontres imprévues. Lorsqu'il s'agit d'artistes simples, chaleureux, talentueux, que n'obsède pas la notoriété à tout prix, je souris à la vie.
Ces rencontres si rares ont lieu dans la vie « réelle » comme sur les réseaux sociaux, si peu sociaux très souvent pourtant.
Ici, sur ce blog, j'ai consacré plusieurs articles à des coups de cœur éprouvés après lecture d'un poème, d'un livre, à l'écoute d'une chanson, d'une musique. Ce fut aussi la rencontre de photographies, de peintures. Des personnalités et des talents différents m'ont séduite.
Patrick Ochs compose, chante, écrit... accompagné de musiciens sans lesquels il dit n'être rien.
Il exerce aussi son génie créateur dans la photographie, sa série d'affiches le prouve.
Aventurier de l'Art, des arts, aventurier de la Vie. Quelqu'un que j'ai vite eu l'impression de connaître depuis des années. Et cependant je le découvre doucement, goutte à goutte.
Il a sept albums à son répertoire, le huitième est en cours.
J'ai eu la chance d'en écouter deux :
- Ombres chinoises
- Partenaires
Déjà quelques gros coups de coeur !
Son site personnel est une véritable caverne d'Ali Baba ! Très esthétique, bien organisé.
Je vous invite à le visiter.... Cliquez sur le lien ci-dessous
Le site de Patrick Ochs
Le blog
Blog du doigt dans l'oeil
Partenaire de Rue de la Muette , Patrick Ochs
Très bel article à lire
Quelques extraits :
"Depuis 20 ans, Patrick Ochs et ses musiciens colportent leurs chansons, nous font partager leurs émotions, histoires banales ou fantastiques, vécues ou rêvées, où les animaux côtoient et se confondent avec les humains, univers du cirque, des fêtes foraines, nostalgie et blessures de l’enfance, où il y a toujours l’espoir d’un monde meilleur dans le désenchantement, sur des musiques java-rock, nourries d’influences klezmer, 20 ans depuis les hangars, de cabanes en bistrots, de foyers d’accueil en prison, puis sur les scènes de France et du monde.
Quinze ans de tournées, plus de 1000 concerts en France, en Chine, en Bulgarie, en Russie, jusqu’à Saint-Pierre et Miquelon, à l’écart des médias, mais avec un public "
"Un huitième album de Rue de la Muette est en préparation : Les rendez-vous de novembre, titre qui fait référence au tragique 15 novembre 2015."
Rue de la Muette.
Patrick, tu m'as appris pourquoi ce nom pour ton groupe. La cité de la Muette à Drancy où étaient enfermés les Juifs avant d'être envoyés à Auschwitz-Birkenau.
En septembre 1939, le gouvernement de la IIIe République y interne des ressortissants allemands et autrichiens, vite transférés dans les camps du Sud de la France du fait de l’avancée des troupes allemandes. A partir de juillet 1940, les Allemands utilisent le bâtiment en forme de U pour interner des prisonniers de guerre français et britanniques puis des « ressortissants de puissances ennemies » (civils anglais et du Commonwealth). En août 1941, la politique allemande de représailles des « menées judéo-bolchéviques » entraîne l’arrestation de nombreux juifs de l’est parisien. Le bâtiment en U leur est exclusivement réservé : le camp des Juifs est créé. A partir de l’été 1942, il devient le principal camp où sont rassemblés, en vue de leur déportation à Auschwitz-Birkenau, les Juifs raflés sur tout le territoire français. De juillet 1942 à juillet 1943, les convois partent de la gare de Drancy-le Bourget. Jusqu’à cette date, la gestion du camp est confiée aux autorités françaises – la surveillance est assurée par la gendarmerie. A partir de juillet 1943, avec l’arrivée à Paris d’un nouveau dirigeant nazi, Aloïs Brunner, la gestion du camp est reprise par les services allemands. Le régime de détention est modifié et Brunner choisit aussi un nouveau lieu de départ pour Auschwitz Birkenau : la gare de Bobigny. Au total, sur les 74 000 juifs déportés de France, 67000 sont partis de Drancy, essentiellement vers Auschwitz-Birkenau.
fruban
aidée par Wikipedia
Extraits de MISTIROUX PRODUCTIONS
RUE DE LA MUETTE, c’est...
20 ans de tournées et plus de 1000 concerts en France comme à l’étranger...
7 albums en 15 ans...
1 livre signé Patrick Ochs, Carnet de route (Éditions de la Lauze)
En quelques années, Rue de la Muette a donné des concerts en Chine, en Russie, en Bulgarie… Un peu partout dans l’Hexagone, jusqu’à Saint-Pierre et Miquelon, du théâtre de l’Européen à Paris aux Jeudis du Port à Brest, en passant par le Festival des Nuits de Nacre en Corrèze ou encore le Festival Bernard Dimey en Haute-Marne.
(sur le 7ème album)
L'album se compose de douze chansons extraites de leurs six albums précédents et de trois inédites. Tout a été complètement arrangé et transformé.
Ces titres vous font avancer, un pied de chaque côté d’une frontière, derrière les vieux ours et les éléphants. En passant par le camp de Drancy, on regrette de ne pas être resté plus longtemps au Cirque d’Hiver. On regarde passer les avions présidentiels, assis au bout du banc (du ban ?) de la société, on joue dans des fanfares Old Jazz, on croise Mingus et BB King. On tombe amoureux d’êtres qui ne nous ressemblent pas. Et surtout, on avance et on bouge avec les petites histoires que racontent Patrick Ochs et ses Partenaires, les musiciens de Rue de la Muette.
A noter que les titres les plus connus de Rue de la Muette, ceux qui donnent le frisson ou soulèvent une salle, n’avaient jamais été enregistrés de cette façon, dans les conditions du direct, avec l’engagement organique de tous les musiciens, et c’est là que l’on découvre de grandes chansons, de la graine de vrais standards…
Patrick Ochs : chant
Gilles Puyfagès : accordéon
Eric Jaccard : batterie, percussions
Vincent Mondy : clarinette basse, clarinette Si b, saxophone soprano
CE QU'EN DIT LA PRESSE...
« Avec cette voix râpeuse qui porte toujours d’étranges douceurs et qui cache le sanglot d’un enfant orphelin de petits bonheurs volés, en d’autres temps pas encore oubliés, Patrick Ochs fait vivre son petit théâtre d’Ombres chinoises. » Norbert Gabriel, Le Doigt dans l’Oeil
« On notera une superbe interprétation accordéon-voix avec Gilles Puyfagès de La nuit je mens (A. Bashung/ J. Fauque), émouvante, sans jamais dénaturer l’originale, tout comme pour la chanson des Poilus, La Chanson de Craonne. » Matthias Swierzewski, FrancoFans (à propos d’Ombres chinoises)
« Il suffit parfois d’une voix, parfois même d’un souffle, pour que le charisme d’un homme vous saute aussitôt aux oreilles et ne vous lâche plus ; Patrick Ochs, chanteur de Rue de la Muette, dégage ce charme-là, envoûtement puissant tout en coups et en bosses ; hauts et bas vertigineux d’un timbre écorché aux profondeurs aspirantes. »
Valérie Lehoux, Télérama (à propos d’Assez de pognon !, ƒƒƒƒ)
« Patrick Ochs, comme toujours habité par ses mots. »
Jean-Luc Eluard, Longueur d’Onde
« Rue de la Muette est peuplée d’ours savants, d’enfants soldats, de mères juives, de musiciens légendaires et d’écorchés vifs. Une chanson rock française servie par sa grosse voix qui emprunte au cirque, à tous les jazz et aux mélodies klezmer. »
Hervé Chassain, Sud Ouest
Je vous recommande l'article sur Planète francophone
petit extrait :
Patrick Ochs raconte Rue de la Muette : « Entre fête et émotion »
« Rue de la Muette depuis 1998…des répétitions dans des garages, des hangars, des cabanes de jardin, puis des concerts dans des bars, des cafétérias, des prisons, des supermarchés, des lieux alternatifs, des boîtes de nuit, des cinémas, des foyers d’accueils, des comités des fêtes, des maisons de quartiers, des collèges, des maisons des jeunes et de la culture, des théâtres subventionnés et luxueux, des festivals classieux déjantés, Nantes, Bastia, Lille, Bordeaux, Périgueux, Reims, Pornichet, Cannes, parfois pour les yeux aveugles d’une petite Marocaine nécessitant une opération urgente, parfois pour les rescapés du tsunami au Sri Lanka ; à Moscou au parc Taganskij le soir de la fête de la musique, l’accès de la scène entouré de policiers dans leurs uniformes faisait penser à ceux de l’armée rouge.
Un grand tatoué complètement bourré est monté sur la scène et m’a léché les pieds en hurlant Jude Jude… Juif, juif…, un soir à Berlin, moi fils de juif allemand, j’ai chanté ma chanson sur le camp de Drancy.
Un incroyable concert en Bulgarie au même programme que les filles de la star’academy accompagnées de types tellement bizarres avec leurs gueules de mafieux!
Une superbe tournée au Folk festival de Nanning en Chine, 6 concerts où 3000 Chinois reprenaient ensemble le refrain de “Ma mère traîne au café….” : ça ira mieux demain…, cette chanson inspirée de “Boublechki” ce joli traditionnel yiddish que m’avait appris ma mère….
Rue de la muette est un groupe de chanson française java rock nourrie de musique klezmer, où se mélange l’univers du cirque et des fêtes foraines.
Contraste de textes désenchantés et de musique festive, morceaux rapides ou lents, le groupe aborde tous les registres et toutes les nuances.
Entre un instrumental à l’énergie balkanique et une chanson hommage aux déportés de Drancy, Rue de la Muette nous fait voyager entre fête et l’émotion… »
Patrick Ochs
Patrick Ochs photographe
Les affiches de Patrick Ochs
Je vous invite à toutes les visionner avec le lien ci-dessus.
A propos de l'émission du 7 février 2020 sur France bleu Périgord
Chouette cette émission que j'écoute seulement à l'instant sur l'ordi. Avant, difficile sur téléphone.
Un vrai plaisir de t'écouter, ta simplicité chaleureuse toujours.
Dommage que j'ai dû me farcir Céline Dion !!
Je connais un grand nombre de tes chansons écoutées un peu chaque jour sur youtube. Je prépare un truc sur ton / tes oeuvres diverses, pour mon blog. Je suis loin d'avoir terminé, mais je te dirai.
J'ai partagé cette émission pour l'écouter de nouveau.
J'ai apprécié ton évocation de Charlelie Couture, votre partenariat et votre amitié.
Bon, là je digère tout ça, besoin de recul. Sans doute en reparlerons-nous, du moins si tu as un peu de temps.
Bonne fin de journée Patrick !
fruban, le 7 février au soir
Vous pouvez écouter cette émission de 28 mn en cliquant sur le lien ci-dessous
Emission France bleu Périgord
© photo sur page facebook de Patrick Ochs |
j'adore ce groupe
RépondreSupprimerMoi aussi Thomas, ce fut un vrai coup de coeur ! D'où cet article que sans doute je compléterai au fil des jours. Merci de vos mots !
SupprimerMerci Françoise, très intéressante découverte pour moi de ce groupe et de ce Patrick Ochs dont la simplicité sans affectation et la poésie naturelle me sont très sympathiques. Le cachalot.
RépondreSupprimerCristian, je suis contente que tu apprécies ce groupe qu'anime Patrick Ochs. J'ai décidé de rédiger cet article précisément parce que je pense que sa démarche, son parcours, sont intéressants et loin des sentiers battus.
SupprimerMerci cher Cachalot !
j'écoute ce groupe ce groupe depuis que j'étais en poussette
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