samedi 25 avril 2020

Fils de novembre, retour de lecture de Cristian R



Ma chère Françoise,

Comment te remercier de ce recueil que tu m'as adressé; lequel, aux bons soins de l'intendance des postes belges, a su se faire désirer.

Mais cette attente a été bien récompensée par la lecture de ce petit bijou de sensibilité poétique, où j'ai pu apprécier ta belle maîtrise.

En matière d'Art, la poésie est un Art royal. En ce sens que, tel un Lévite dans le Temple, gardien de l'Arche, le poète va orchestrer le rite avec une telle rigueur, une telle simplicité, et une telle pudeur qu'elle est la marque du talent, .

Quoi de plus beau et touchant à l'essentiel que ce peintre, qui d'un seul trait de crayon dessine un oiseau, dans la majesté de son envol, pour dire l'essentialité d'un message

Ma chère Françoise, tu fais exactement cela. Tu écris à main levée d'un seul trait, sans ornementations superfétatoires et prétentieuses, sans artifices d'illusionniste, mais avec juste ce qu'il faut de densité pour atteindre le cœur de ton lecteur ou de ta lectrice.

Je suis très impressionné par cette œuvre qui relève, pour mes yeux d'infidèle, de la cérémonie, avec son introït, son kyrie et son sanctus pour un Requiem en poésie majeure.

J'ai été, entre autres, ému, jusques aux larmes, à la lecture de Volga.

Tu as l'étoffe d'une grande poétesse, mais cela je l'avais deviné, il y a un bon bout de temps. Et la confirmation tu l'apportes ici et maintenant.

Je ne peux terminer cet humble commentaire d'un lecteur enchanté sans féliciter la qualité éditoriale. J'aimerais que tu le dises à Véronique et que tu la remercies pour moi de ce magnifique travail.

Je t'embrasse avec respect et grande tendresse

Ton vieux cachalot

Cristian














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