L'histoire des Hommes se dessine
dans le flux et le reflux
des marées océanes
Je regarde
Ton ciel bleu
Ta mer turquoise
L' Amour et la sensualité gourmande
Les arômes puissant nectar
L' Ivresse de tes voyages au long cours
Soudain
Les voiles de brumes à la blancheur de nacre se font lourds
Aucun rayon
Aucune lumière
Ne les traverse plus désormais
Un mur se dresse
L' horizon roule la cendre grise de tornades folles qui enténèbrent
Ta Vie
Tes voiles déchirées ton mât brisé ta coque éclatée
Le regard perdu
Le sourire convenu
Dans le silence
tu cries
à mots retenus
sur ta lyre
désaccordée
Les flots roulent et grondent et engloutissent sauvagement
les prières et les attentes
les luttes les cris de révolte
Sourds aux battements de ton coeur
Qui s'affole qui s'affole... chahuté entraîné vers les bas-fonds
Gouffre béant
De la misère
Linceul de toutes les victimes dénudées broyées par la voracité féroce
De la Bête immonde
Là-bas
Des yeux chéris se sont éteints
Là-bas
Un homme s'est immolé
Là-bas
Des enfants abandonnés rejoignent la cohorte de l'innocence sacrifiée
du présent effacé
de l'avenir noyé
Ma main perd le fil
Mes mots
baisers
déposés
caressés
murmurés
Mes mots
Criés
Mes mots
Ne savent plus le miel qui console
Mes mots te font mal
Mes mots ne sont que des mots
Les Muses t'abandonnent
Ô Capitaine garde le cap !
Au profond des tempêtes
Une Ile se dessine
Elle te hèle
Elle te sourit
Ses rivages adorés sauront te bercer te caresser t'insuffler
Ces Instants
d' Eternité...
© F. R
le 10 avril 2012
publié dans L'Âme des marées (2014)
© photo fruban |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire