Espoirs confisqués
Empreintes effacées
Chercher
à la lisière des journées printanières
les saveurs les senteurs enivrantes d'hier ___ avant-hier peut-être
Vivantes en mon coeur
par mes sens refusées
Des notes arc-en-ciel pourraient être promesses
Manquent le désir l'énergie le souffle
ensevelis eux aussi
Trop de vies arrachées
Trop de peuples humiliés
Drapée de noir décharnée affamée
la Mort
inlassable faucheuse trop pressée
n'attend plus la blondeur des moissons et
ruine les blés en herbe
Chercher
l'empreinte confiante de tes rires
de ton regard la musique blues
allumée d'à venir aux accents alternant
caresses de jazz improvisées
rythmes de rock endiablé
Et je ne vois qu'orbitres creuses auxquelles
les becs crochus et goulus des rapaces
ont déchiqueté la chair et le sang
ne laissant qu'ossements disloqués
Plus de coeur enflammé
Plus de jardin cultivé
L'Amour au carquois narquois et sournois
n'a décoché que flèche empoisonnée
au venin du mépris
Attendre
Précipiter mes pas loin de l'Ici-bas
Ne plus voir
Ne plus subir
les rafales infernales hier encore si banales
Le vent brise parfumée
n'envole plus tes boucles folles
sur ma peau amoureuse indicible tendresse
Le vent blanche morsure n'est que blessure
il me glace les os endeuille mon coeur
Et pourtant tu vois
devant le piano je m'asseois
Pour Toi
maladroits se dénouent mes doigts __ Oserai-je encore
me laisser séduire emporter
Ballade ou Credo
©fruban
le 27 février 2015
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Recueil en cours
crédit photos fruban |
F.................Ad vitam aeternam.
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Merci ! L'Éternité...quelle est-elle ?
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