jeudi 13 juillet 2017

Texte et photo, Michel Giliberti




photo Michel Giliberti




Je partirai, oui… c’est écrit, mais une fois encore, je voudrais faire entendre combien les nuits, ici, sont uniques, combien l’insouciance des regards est plaisante, combien leur complicité d’un instant est toujours source de bonheur. Je voudrais faire ressentir ce que procure ce souffle parfois si chaud en soirée qui alanguit votre corps et votre esprit déjà noyé dans les lourds parfums des jardins secrets.
Et puis les rires dans les ruelles, les cris aussi… les gestes, la transpiration, les cernes, car on dort mal, mais ce mal fait du bien… la musique ; toujours quelque part. Cette indiscipline qui régit tout et force à faire de même sinon, vous vous interdisez de vivre.
Et puis les glibettes, les amandes, les pralines, les citronnades… l'indolence.
Je partirai, oui, c’est obligé, mais une fois encore, je me retrouverai déchiré entre deux pays, deux amours complexes, mais la douleur m’ayant de tout temps inspiré poèmes et romans, j’écrirai encore longtemps sur ces années tunisiennes qui ne furent pas toujours faciles, mais toujours étranges, souvent philosophiques pour le garçon compliqué que je suis.
Mon enfance s’est passée dans un cinéma de Menzel Bourguiba et j’ai fait de ma vie un film produit par la Tunisie.
Il fait si chaud ce soir, il fait si beau, il fait si… toi !

Michel Giliberti

12 juillet 2017








Michel Gilibert, peintre, photographe, poète, auquel j'ai déjà consacré quelques pages ici.
Si vous désirez en savoir davantage vous pouvez visiter son site officiel, sa page facebook.




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