lundi 11 juin 2018

Choeurs, album musical











Chœurs est un album musical de Bertrand Cantat, Pascal Humbert, Bernard Falaise et Alexander MacSween publié sur les plates-formes de téléchargement le 21 novembre 2011 et sur support physique le 16 décembre 2011 aux éditions Actes Sud © 2011 Au Carré de l'Hypoténuse

Les 17 chansons composées par le quatuor musical sur les textes du tragique grec Sophocle, traduits par Robert Davreu, constituent les chœurs antiques de la trilogie théâtrale « Des femmes » du metteur en scène libano-québécois Wajdi Mouawad créée en juin 2011. 

Date de sortie : 5 décembre 2011

1 - Dithyrambe au soleil 00:00
2 - Déjanire 3:18
3 - Le Chœur joie 7:23
4- La Puissance de Cypris 10:19
5 - Les Mouillages 12:24
6 - Révélation de l'oracle 15:23
7 - Puisse un vent violent se lever 19:01
8 - La Victoire de Thèbes 23:12
9 - Rien n'est plus redoutable que l'Homme 28:38
10 - Heureux sont ceux qui du malheur 33:30
11 - Eros 35:53
12 - Bury Me Now 37:46
13 - Dionysos 40:46
14 - Elle viendra l'Erinys 44:59
15 - Courir sous la pluie 46:42
16 - Le Chœur des oiseaux 50:05
17 - Les Serviteurs d'Arès 52:25



















Dans Télérama

( par Fabienne Pascaud,, 27/07/2011)

Sans Bertrand Cantat, l'interminable trilogie de Wajdi Mouawad tourne à vide

Le metteur en scène libano-québécois Wajdi Mouawad, qui fut artiste associé du Festival d'Avignon en 2009, y propose, jusqu'à ce lundi soir 25 juillet 2011 une trilogie d'après Sophocle, “Des femmes”. Un spectacle de plus de sept heures tout entier articulé autour d'un chœur réduit à la seule voix rock de Bertrand Cantat… absent d'Avignon afin de ne pas alimenter les polémiques. Le projet en perd son sens.


lire l'article intégral ICI


lire aussi la très belle lettre de Wajdi Mouawad à sa fille ICI


extrait :

Aimée, ma petite chérie

(...) Cet homme, dans l'aujourd'hui dont je te parle, est libre pour avoir purgé sa peine tel que les institutions judiciaires l'ont décidé. Il demeure à jamais celui qui tua, mais il est devenu aussi celui qui fit face à la justice. Il est donc multiple. Dans sa multiplicité, il est mon ami, il est aussi un artiste et parce que son art correspondait le mieux à l'aventure artistique dans laquelle je suis plongé, j'ai choisi de l'inviter à prendre la part la plus humble du spectacle, non pas celle du héros mais celle du choeur, et de faire face à sa vie tant ces trois pièces, si tu les lis, racontent son désastre. L'art est miroir des souffrances et des douleurs. (....)

publiée dans Le Devoir, le 16 avril 2011

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