dimanche 16 août 2020

C'est devenu un rituel, par Françoise Ruban

 


C'est devenu un rituel au fil des mois, venir rêver près des eaux calmes. Rêver et rire des facéties des canards abondamment nourris par les passants. Comme j'aimerais vivre près d'une rivière, tellement plus reposante que l'Océan, même si Celui-ci s'est immiscé dans mes gènes !

Belle journée à vous !

















© photos fruban

2 commentaires:

  1. Les charmes de la rivière ne sont guère comparables aux ardeurs de l'océan. Et je comprends, que selon nos humeurs, nos saisons,nos émotions et états d'âme nous ayons l'envie d'une certaine intimité avec un confident discret, comme on se confie à un ami ou une amie proche. C'est le rôle que tient la rivière.
    Et puis, Au gré de nos changements d'humeur ou d'horizon, nous nous retournons vers l'ami tumultueux, grande gueule si sympathique avec ses airs de grand protecteur. Ce qu'il est. Avec ses foucades et ses emportements nuancés par de soudains apaisements qui nous donnent l'impression dans un rayon de lune ou un lever de soleil, qu'il s'est soudain assoupi, vaincu par une fatigue provisoire. C'est lui l'Océan.
    Ils semblent, dans leur comportement respectif, si éloignés l'un de l'autre et pourtant!
    Pourtant ils ont une caractéristique commune qui explique ce goût que nous pouvons avoir pour les contraires.
    C'est l'eau, ils sont l'eau, l'eau symbole de vie, symbole de ce que chacun d'eux, la rivière comme l'océan porte en soi, la vie. Ils sont donc bien "incarnation" des deux pôles opposés et complémentaires de ce que nous sommes nous-mêmes et qu'ils nous renvoient, comme l'image de notre être profond.
    CR

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  2. Un endroit que je chéris tout particulièrement

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